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9 avril 2014

La Mongolie, carnet de voyage, une journée de la vie d'une famille d'éleveurs.

Photos et textes protégés par Copyright © - Tous droits réservés – All rights reserved –
Tous les éléments de ce blog sont la propriété exclusive de Georges Rousset  Pierredelune,  sauf mention contraire explicite. Toute reproduction totale ou partielle, de texte ou photos, est interdite sans autorisation écrite de son propriétaire.       Si vous trouvez ces textes ou photos intéressants, d’avance, un grand merci de mettre un lien vers mon blog.

CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE... suite 5

Ce matin changement de temps, du glacial d'hier, à un grand ciel bleu  et chaud aujourd'hui. Nous allons vivre une journée entière au rytme de la famille Ulziibat. La nuit fut calme et le sommeil profond. Le lait du matin est aussitot traité pour faire du fromage, ou du yaourt et de la peau de lait, c'est l'époque des repas blancs.

278-Munkhjargal-brasse-le-lait-PS-modif-OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La toilette du matin originale au milieu de ce grand espace.

004 yann toilette matinale OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

010-Axel-toilette-douche-OL

Nous avions prévu des produits d'hygiène adaptés pour ce voyage, et, l'eau chaude c'est vite faite oubliée. C'est agréable de se laver au grand air !!!

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025-les-chevaux-se-préparent-OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Déjà la traite des chèvres est en cours. La famille est en pleine activité.

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Cette grande hospitalité de nos hôtes Mongols. Les garçons la veille, n'avaient pas apprécié le lait de chèvre, mais sans s'en plaindre. Ulziibat est allé chercher du lait de vache spécialement pour eux !!! Mendee lui avait il dit ? Le petit déjeuner est sympathique.

038-au-petits-soins-lait-chaud-OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bayarmaa a fait bouillir le lait qu'elle sert aux garçons... au loin les troupeaux s'éloignent.

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Les garçons vont aller avec les chevaux, surveiller les troupeaux. Quant à moi j'ai promis de faire le repas pour la famille. J'ai à ma disposition du riz, des pommes de terre, des carottes, deux oignons, de la viande de mouton. J'ai amené dans mes bagages, du thym, quelques épices, de la tomate en poudre, je vais faire un genre de ragout de mouton avec du riz.

053-tailler-des-carottes-OL

 

 

 

 

 

 

 

epluchage des légumes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un cours de cuisne !!! Les épices ne sont pas connu, ni utilisés ici, du Raz el Hanout, un peu de curry, de la tomate en poudre, du poivre de Kampot, un peu de thym et voilà des parfums nouveaux. La viande est revenue dans un peu de gras, opération qui n'est jamais faite ici pour la préparation d'un plat. Munkhzaya assise sur un bord de lit assiste avec curiosité.

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C'est autour d'une table que nous prenons ce repas en famille. Le ragout de mouton est bien apprécié de tous, je laisserai à Munkhzaya une partie de mes épices qu'elle semble fort aprécier.

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La famille Ulziibat sort leurs dels pour que nous puissions nous en vêtir afin de fêter cet instant, je pense que cela est un honneur qu'ils nous font.

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Se vêtir des dels de la famille... un grand plaisir, celà nous a beaucoup touché

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Yann et Axel, ainsi que les deux garçons de la famille Badrakh et Ganbaatar posent fièrement .

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 L'ainé  Enkh-Od rassemble le troupeau pour la traite.

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Attachées par les cornes, 50 chèvres se font traire, cela s'effectue en plein air, toute la famille s'y active.

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Le lait est recueilli dans de petits récipients avec adresse.

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Bayarmaa participe également nous expliquant la manière de traire.

 

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 Yann et Axel s'affairent également sous l'oeil bienveillant de Ganbaatar.

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Chacun ramène son pot de lait,  qui est rassemblé dans un grand bidon.

200-passe-le-lait-récolté-OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la yourte,Ulziibat est occupé à téléphoner. Surprise de voir un combiné filaire à cet endroit !

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Cette antenne râteau sert pour le téléphone !!!

220-antenne-du-telephone-OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la yourte, le lait est filtré, puis immédiatement mis a bouillir, pour faire du fromage et une sorte de yaourt.

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Ulziibat répare des lanières de cuir tressé assis à même le sol

 

212-travaille-lanière-OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Sur une machine à coudre manuelle, elle recoud un vêtement.

215-modi-PS-couture-OL-Récupéré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dehors  un mouton est tué pour la consommation familiale

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La bête est soigneusement découpée selon une tradition bien particulière où le sang ne doit absolument pas couler sur la terre pour ne pas souiller cette dernière.

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Les divers morceaux de viande, posés à même la peau attendent d'être entreposés dans une yourte pour sécher, car ici, il n'y a pas d'électricité, seul un panneau solaire produit le strict nécessaire pour alimenter une ampoule et une petite télévision.

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Les boyaux sont nettoyés, et serviront à faire une sorte de saucisse faite de foie etc.. cuite dans du bouillon avec des pommes de terre ou des pâtes maison.

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Le lait est brassé pendant sa phase d'ébullition afin de faire une mousse épaisse à la surface, qui, en refroidissant fera cette peau de lait, sorte de beurre pour le petit déjeuner notament.

228-brassage-du-lait-OL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette belle peau de lait, comme on n'en trouve plus chez nous. Souvenir de jeunesse de la campagne ardéchoise il y a déjà fort longtemps.

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Pendant ce temps il garde les troupeaux de chèvres qui demandent un peu de surveillance,  contrairement aux autres animaux.

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Ulziibat emmène les garçons au puit d'eau pour abreuver les chevaux et les vaches.

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Le soleil commence à décliner, nous offrons une pose thé à Munkhzaya.

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Le petit garçon ramasse des bouses sèches pour le feu. Ici pas un arbre, pas un seul buisson sur des dizaines de kilomètres alentour. La combustion de ces bouses sèches dégage une odeur d'herbes brulées, mais reste le seul combustible possible ici.

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Cette merveilleuse famille qui nous a fait passer trois jours inoubliables, loin de notre confort, et où la vie avait une autre saveur, dans cette région de Zorgol Khairkhan.

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5 avril 2014

La Mongolie, carnet de voyage d'un Grand père et ses deux petits enfants, la vie avec les nomades mongols

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CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE...suite 4

Nous quittons la famille Batchuluun. Oyunchimeg dans son del de soie bleue jetant un peu de lait pour demander aux esprits de la nature de nous protéger durant notre voyage. Beaucoup de Mongols croient en l’existence d’esprits de la nature et surtout de la montagne.

976-Sur-le-depart

Vers  09h, direction la montagne sacrée de Zorgol, 150 km de piste en perspective pour rejoindre notre prochaine famille, la famille Olziipat, éleveur de chèvres, moutons et chevaux. La piste n'est pas toujours facile.

986-pisteDroite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous circulons sur des pistes dans un paysage sans aucun arbre à perte de vue. Nous croiserons 4 véhicules dans toute la journée. Dans les plaines des troupeaux de vaches, chevaux, yacks et aussi des chameaux.

1034-troupeau-de-chameaux

1045-Chamelle-et-chamelon

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Le mont sacré Zorgol Khairnkhan est fait de granit rouge. Pour les mongols, ce mont héberge un grand esprit, considéré comme féroce, il ne tolèrerait pas qu’on lui manque de respect, Mendee nous indique de respecter cette roche. On ne prononce pas son nom dans les alentours.

1076-Zorgol-kairn-khan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1083-Mendee-mange-véhicule

 Nous pique-niquons au pied du Mont Zorgol. Le paysage autour est assez plat, un troupeau de chevaux passe à proximité.

1081-pique-nique-au-pied-de-Zorgol

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Direction notre campement  encore 70 km de piste. Cela passe très vite, il y a tellement de choses à regarder.Le paysage est plat, mais une multitude de rapaces de toutes sortes volent dans le ciel, certain sont posés sur le sol.

posé au sol un aigle.

Nous roulons dans un paysage sans repère pour nous, mais Mendee conduit avec assurance et sans GPS !

1147 piste vers camp famille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons vers un petit groupe de personnes qui s’activent auprès d’un petit camion chargé de bâches de feutre.

1154-verifient-qu'ils-n'oblient-rien

 

1150 il change de camp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mendee s’adresse à eux, c’est la famille qui doit nous recevoir mais ils sont en train de changer de lieu de campement. Les yourtes sont démontées et nous allons donc suivre cette famille jusqu'à leur nouveau lieu de vie.

Ils changent de lieu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1156-nous-les-suivons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous suivons ce petit convoi, une camionnette, un 4x4 et une moto chevauchée par deux personnes transportant quelques sacs et l’uurga, la perche lasso.

1166-emplacement-du-nouveau-camp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C'est ici que la famille va se réinstaller. Les garçons sont un peu étonnés.

1169-on-va-monter-le-camp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas de yourte, rien, pas un arbre, pas de présence d'eau apparente, sinon au loin d'immenses troupeaux. Voilà le nouveau lieu de vie de la famille Ulziibat. Nous allons assister et participer à l'installation du campement, sinon ce soir pas d'abri ! une vraie expérience de la vie nomade. Le ciel est gris, menaçant et un vent froid balaie la plaine. Aprés ce moment de surprise les garçons sont ravis de cet imprévu. On est loin du confort de la yourte exceptionnelle de la veille !!!

Voilà comment on monte une yourte !!!

Ulziibat commence à décharger les éléments de la yourte.

1171-phase-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les croisillons de bois du pourtour sont assemblés pour former un cercle.

1172-phase-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un voisin arrive on ne sait d'où, aucune yourte est en vue dans le voisinage !!

1179-phase-3-un-voisin

1190-phase-6

 

 

 

 

 

La première de chose la porte sera dirigée vers le sud.

 

 

 

 

 

Axel soutient les montants centraux orangés qu'attache Ulziibat, pièce maîtresse de la yourte.

1182-phase-4

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Les garçons participent activement à l'installation du camp, c'est une grande opportunité que d'assister à cela.

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 On lève le montant central, sur lequel vont s'assembler les longues perches orangées qui formeront l'assise de la toiture.

 

1193-phase-7

 Mende maintien le portique central en attendant que les perches de toit soient assemblées.

1197-phase-8-Mendee

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Munkhzaya fixe les lanières de cuir des perches au treilli de bois formant le pourtour1198-phase-9.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Bayarmaa à le sourire..

1200-portrait-Bayarmaa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le voisin est venu aider à l'installation du camp comme le veut la solidarité mogole.

 

1202-portrait-mongol-voisin

 Chaque barre est fixée par une boucle de cuir.

1208-portraits-monteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fine toile blanche servira de plafond intérieur, posée sur les barres oranges.

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 Cette toile blanche est à son tour fixée aux croisillons de bois qui forment le pourtour de la yourte.

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Une grosse bâche de feutre épais est posée sur le dessus de la yourte permettant une isolation du toit.

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Cette lourde bache de feutre est posée à l'aide d'une perche de bois.

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une lourde bande de feutre est mise en place sur le coté.

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 Cette bache de feutre est simplement maintenu par une drisse passée sur le coté haut, resserée, le poids de la paroie en feutre la maintenant en place.

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Une deuxième bache de feutre termine l'isolation du toit.

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Le toit est bien protégé par des épaisseurs de feutre.

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Une dernière enveloppe faite d'une bâche d'une seule pièce enveloppe la yourte.

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La yourte ainsi construite est isolée pour le froid ou la chaleur, mais aussi étanche à l'eau.

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Munkhzaya regarde la dernière mise en place de la bache.

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 La dernière enveloppe est maintenu par des drisses, maintenant également par tension les montants de la porte.

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Et voilà la yourte montée, aucun outil, ni d'échelle, rien, sinon les mains et voilà une habitation confortable. L'aménagement intérieur est assuré par Munkhzaya.

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Ravi, un des garçon à le sourire, malgré un froid trés vif qui s'abat sur le camp.

1253-portrait-Yann

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mendee nous annonce qu'une course  de chevaux se prépare. Malgré le froid nous somme d'accord pour y assister. Ces confrontations équestres se pratiquent trés régulièrement de jeunes cavaliers s'entainent pour des Naadan locaux ou autres festivités. Nous partons en 4x4 au milieu de cette immense steppe.

1280-cavalier-parte-vers-course-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un rassemblement, des cavaliers se préparent pour une course d' une dizaine de kilomètres.

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Ces chevaux n'ont pas encore fait de Naadan,  cela se voit à leurs crinières non taillées. Les cheveaux ayant participés à des courses ont les crinières taillées en brosses.

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Ce jeune cavailier échauffe sa monture, en chantant une sorte de complainte reprise par les autres cavaliers.

1286 echauffe leur monture 5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un jeune cavalier  et son "entraineur".1275-jeunes-cavalier-course-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils s'élancent dans la steppes pour une bonne dizaine de kilomètres, suivis par des mongols chevauchant des motos ou des chevaux. Nous retournons au campement.

272-austérité-yourte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'austérité de cette yourte surprend, par rapport à la beauté de celle de la veille, mais nous sommes là pour vivre comme les gens d'ici.

003-le-bouilllon-bien-chaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce repas bien chaud avalé. Quelques bavardages sur notre journée, on prend des notes pour ne rien oublier de nos journées. La nuit tombe. La journée de demain sera bien occupée, nous avons décidé de participer à tous les travaux du quotidien. Déjà s'éloigne plus en plus les repères de notre vie d'adolescents occidentaux...

 

28 mars 2014

La Mongolie, carnet de voyage d'un grand père et ses deux petits enfants avec les nomades mongols

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CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE... suite 3

 Réveil 7h00 pour un départ vers 8h00. Le ciel est bas et gris

Au petit déjeuner Oyunaa l’épouse de Khadhaa, nous apporte un grand bol de crème de lait, épaisse et beurrée, un régal sur les tartines, le beurre est vite mis au rang des oubliettes. Cette peau de lait, sorte de beurre jaune appelé öröm ici faite avec le lait de dry (femelle du yack) est très riche. Savoureuse, avec un goût noiseté, sur des tranches de galette sorte de pain de mie, c'est délicieux.

603 bol de crème de lait

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La toilette faite, l'eau de source fouette le sang le matin !!! Pour les garçons ce moment reste encore un peu difficile, mais ils commencent à s'y faire. Nous fermons nos sacs, vérification de n’avoir rien oublié. On se dirige vers la charrette qui nous a amené et sur laquelle nous rechargeons nos sacs. 

Déjà Kadhaa assis a même le sol coupe du petit bois pour la journée. C’est lui qui va nous ramener jusqu’au gué où Mendee nous attend avec le 4x4 pour continuer notre périple.

610 coupe de petit bois le matin blog

 Nous chargeons nos sacs sur la charrette. Ce matin il fait frais et le ciel menaçant, mais nous savons que dans quelques temps le ciel sera bleu. Au revoir à la famille Khadbaatar.

 char a boeuf départ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

il ne fait pas chaud ce matin

Nous nous asseyons tous sur le char pour faire le trajet.

 

Arrivée au point de rendez vous Mendee est là.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Sur le chemin le bœuf trottine allègrement, encouragé par les petits « tchick ...tchick » de Khadbaa, nous perdons un sac, tombé du char, dû aux secousses, Yann s’empresse de le ramasser. Au passage des gués nous soulevons bien les jambes afin de ne pas nous mouiller les pieds dans l’eau, une petite averse pour finir, et voilà Mendee qui nous attend pour nous aider à passer la passerelle avec nos bagages.

de l'autre côté le 4x4

sur la route du rocher de la tortue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 4x4 (briqué), chargé, direction le rocher de la tortue. Nous irons voir le vieux temple d’Aryapala. Puis le parc national de KHUSTAÏ  NURII où  vivent les petits chevaux sauvages de Przewalski, ou Takh, nom donné par les mongols. Nous empruntons des pistes de terre, nous roulons en traversant d’immenses territoires verdoyant de la vallée de Terelj,  bordés de forêt de mélèzes et bouleaux. Le Rocher de la Tortue apparaît au loin, immense monument naturel fait de blocs de pierre rappelant la forme d’une tortue. Ce monument naturel est des plus visité par les mongols qu’ils nomment le Melkhi Khad. Les traditions animistiques des mongols font qu’ils vénèrent les formes naturelles qui paraissent avoir un sens.

Au pied du rocher pour en donner la dimension
 
Le rocher de la tortue est immense, Axel, debout entre les deux arbres, au pied de cette roche, dans la zone éclaircie,  donne une idée de la hauteur du rocher.Partout dans les steppes ou au détour d’un col, au sommet d’une colline, on rencontre les  ovoos. Une sorte d’amoncellement de pierres et de branches recouvert de foulards bleu. Aucun Mongol ne passe devant ce lieu d’offrande sans en effectuer trois fois le tour dans le sens des aiguilles d’une montre. On prie les esprits des lieus d’apporter la paix, la fertilité et l’abondance aux gens de la région.L’ovoo est l’un des symboles du lien entre le ciel et la terre. Trois petits tours, accompagné de trois jets de pierre autour du cairn,il n'est pas rare de voir de l'argent posé en offrande.

645-ovoo-et-billets blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous repartons plus haut dans la vallée en direction du temple d’Aryapala. Une vue magnifique de cette vallée.

677-la-vue-epuis-le-monastere blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Mongole n'est pas aussi plate que ce que l'on pourrait s'imaginer.

659-chemin-des-pensée blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Situé dans la vallée de Gorkhi-Terelj il apparaît comme un vieux temple. Mais en fait il fut construit entre 1998 et 2004. Un long sentier en pente bordé de panneaux rappelant les enseignements du bouddhisme, y conduit. Nous ouvrons la porte d’entrée du monastère et commençons à gravir le chemin pentu qui mène au temple. Nous sommes seul, au milieu d’un paysage fabuleux, dans un silence qui fait baisser le ton de la voix afin le respecter.

 

679-les-symboles-Boudhistes blog

Sur un pan de roche, une peinture représentant deux éléments: le pouvoir des dix symboles et le mantra Om Mani Padha.

663-bouquet-champêtre-blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l'herbe, une multitude de fleurs champêtres, avec des edelweiss, de véritables bouquets auxquels on n'ose pas toucher.

moulin à prières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit temple avec son moulin à prières, tout à côté une peinture sur une roche, surmontée d'une tortue, symbole fort chez les mongols, supportant un petit obélisque gravé. Nous sommes les seuls dans ce lieu, pas de visiteurs, ni de touristes. Un silence propice à la réflexion.

La passerelle et seul

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette visite dans cet environnement et cette longue marche permet de se poser un instant. En ressortant, une toute petite échoppe permet de financer un peu le fonctionnement de ce temple.

688-Banlieu-de-UB

Direction le parc national de Khustaï Nurii.
Nous retraverserons UB pour rejoindre le parc de Khustaï, profitant de ce passage pour acheter quelques jus de fruits, dans une petite échoppe, ainsi qu'une belle pastèque. Assis sur un petit tabouret un vendeur d'airag attend patiement.

702-vendeur-airag-et-de-fruits-a-UB blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous longeons le « Marché noir », marché libre où l’on vend de tout.

693-le-marché-de-UB blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prévenant, Mendee profite de faire le plein de carburant avant de quitter UB.

706-Mendee-essence-station

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En chemin arrêt pique nique, toujours magique, dans cette immensité.

Pique nique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le déjeuner froid a été préparé par la famille Khadaa avant notre départ, un réchaud nous permet d’avoir de l’eau chaude pour le thé ou le café.

Une dictée en pleine nature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aprés le déjeuner, Bayarmaa profite d'une petite pose pour faire dicter un texte pour améliorer son français, un échange culturel ou les garçons améliorent leur anglais et apprennent quelques mots de mongol, des vacances studieuses !!!

724-entrée-de-la-réserve-de-chevaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le parc National de Hustaï Nurii, d'une superficie de 50 000 ha,  créé en 1993, contient de très nombreuses espèces de plantes, insectes et animaux dont le très rare cheval de Przewalski. Mais aussi des cerfs rouges, des gazelles de mongole, des loups gris, des aigles royaux etc.. Nous avons comme projet d'essayer d'apercevoir des chevaux sauvages.

Immensite de la réserve naturelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce cheval découvert tardivement vers 1870, n'est pas l'ancêtre du cheval domestique. L'homme n'a jamais réussi à le domestiquer. Vivant à l'état sauvage, Il fut chassé pour sa viande. Cette chasse a raréfié l'espèce. Les derniers animaux aperçus en Mongole à l'état sauvage le furent vers 1969. Quasiment  décimé, l'èspèce fut considérée comme disparue de la nature. Un plan de réintroduction fut mis en place, grâce à des animaux vivant en captivité dans des zoos à travers le monde. Actuellement un peu plus de 300 animaux sont rescensé dans le parc.

chevaux de Przewalski en pâture

Nous empruntons une piste bordée de petit talus où une multitude de marmottes courent, se dressant sur leurs pattes arrières, courant vers leurs trous, mais pas très effarouchées. Nous nous enfonçons dans la réserve, observant attentivement la nature afin d’apercevoir ces fameux chevaux sauvages. Il faut un peu de chance pour en appercevoir sur l'immensité du parc. Nous avons croisé deux ou trois véhicules, Mendee se renseignant auprès des chauffeurs mongols si une présence de chevaux avait été aperçue. Nous continuons notre recherche fouillant à l’aide de nos jumelles.

Dans la zone éclairci se trouve des aminaux aperçu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mendee aperçu un groupe de cervidés vers des sommets (zone éclaircie sur la photo). Nous partons à pieds pour essayer de les approcher. Le plus discrètement possible, nous nous dirigeons vers cette harde. Aprés une bonne demi heure d'approche nous avons ce groupe de cervidés en vue.

au milieu des cervidés.

801 cerf seul

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dissimulé derrire un rocher nous les observont. Un grand cerf à l'écart surveille sa harde. Nous appercevont au fond d'un talweg, dissimulé dans quelques arbustes des chevaux accompagnés de deux poulains tout blanc.

Difficilement repérable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ayant  formellement identifiés nous restons en observation. Ils se déplacent lentement en brouttant, les poulains têtant leur mères. Le spectable est magique, quelle chance.

859-Cheval-poulain-tetant blog

859-Cheval-poulain-tetant

De notre point d'obervation nous appercevons également un petit groupe de "gazelle" (?), qui je pense, nous auront détectés, car elles détalent vers le somment.

Gazelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le temps passe et il faut penser à partir pour rejoindre notre prochaine famille. Nous savourons ce moment chanceux que nous venons de vivre. Nous reprenons la piste, et le paysage devient trés plat. Nous roulons sans repaire apparent.

920-troupeau-de-chèvre blog

Des grands troupeaux de chèvres pâturent au loin, des grues cendrées sont posées piétine au sol.  Des pistes se croisent, semblables, sans aucune indication, Mendee conduit avec assurance sans hésitation.
Nous arrivons au milieu d’un immense pâturage, deux yourtes y sont dressées.

Accueil-de-Oyunchimeg

 

 

 

 

 

Yann satisfait à l'accueil du thé salé au lait
Une dame nous accueille dés notre descente de véhicule, nous tendant un bol de thé au lait salé (Süütei tsai) et le khadag (tissu bleu) signe de bienvenu. Nous buvons tous une gorgée de ce breuvage. La famille BATCHULUUN  nous accueille.
Elle est constituée du chef de famille Batchuluun, son épouse Oyunchimeg, d’une petite fille de 4 ans environ, d’une adolescente de 15 ans Altanzul parlant anglais (la scolarité en Mongole est obligatoire de 6 à 18 ans, le taux alphabétisation est de 98%), et de la grand-mère. Cette famille possède un très important cheptel de chèvre cashmere, et vient de recevoir un diplôme du gouvernement Mongol pour cela. Nous prenons possession de notre ger, l’intérieur est splendide.

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Cette yourte est occupée habituellement par la famille Batchuluun. Des affaires personnelles à la famille sont encore présentes. Nous avons la visite de la petite fille de la maison, très à l'aise parmi nous.

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Cinq lits, sont disposés en cercle à l’intérieur, Le lit face à la porte est généralement réservé à la personne la plus âgée ou au chef de famille. Nous ne respecterons pas cette coutume, Yann ou Axel se précipitant sur cette place ! Un linoléum clair avec des carreaux recouvre le sol, au centre un grand tapis de laine et quelques petits tapis vers les lits. Le plafond est tapissé d’un tissu jaune or sur lequel apparaissent les perches orangées constituant l’armature de la ger, les treillis de bois sont couverts d’un tissu couleur jaune orangée, sur lequel sont dessinés de grandes fleurs colorés, entrecoupé de lourds tapis de laine colorés dans les tons rouges.

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Deux meubles coffres très colorés sur des fonds orangés, avec des motifs géométriques bleus, verts, dorés meublent le fond de la ger. Sur l’un de ces meubles est disposé un hôtel de prières, avec des petites coupelles d’encens, et autres objets, sur l’autre des souvenirs familiaux, photos des personnes disparues ou âgées, d’enfants, d’adolescents.
Ces deux meubles cadenassés doivent contenir les affaires personnelles de la famille. Un vieil instrument à tête de cheval est suspendu au plafond, ainsi qu’une grande écharpe de soie bleue, le traditionnel khadag . Au sol des petits tabourets de bois peints en vieux jaune, un fourneau à bois et une table basse. Un tissus  blanc festonné, imprimé de dessins floraux bleu et orangé délimite une petite avancée sous le plafond. Cet intérieur richement coloré est le plus beau que nous ayons eu l’occasion de voir durant tout notre séjour. Un intérieur comme l’on pourrait voir dans un magazine de déco.

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Avant le dîner, nous passons un moment à bavarder avec la famille Batchuluun. Nous leur offrons quelques souvenirs, regardons des photos tout en buvant de l’airag.

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Les garçons échangent avec Altanzula en anglais, ah ces cours d’anglais que l’on pense un peu inutile !! La modernité de cette adolescente laisse présumer un changement prochain du mode de vie.

 Zula avec les garçons

 

944-diner-sous-la-yourte blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le repas est pris dans notre ger agrémenté, ce soir, de tranches de pastèques.

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 La soirée se terminera en jouant au basket sur un vieux portique légèrement disloqué, jusqu’à la nuit. Demain une autre famille nous attend pour un séjour de trois jours dans la région de Kairkhan Zorgol.
 

 

 

 

26 mars 2014

La Mongolie, carnet de voyage d'un Grand père et ses deux petits enfants, la vie avec les nomades mongols

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CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE ..suite 2

La nuit fut calme, il y eut bien un ou deux bruits d’animaux, un hennissement, un aboiement. Vers 6 h le jour m’a réveillé, un rayon de lumière pénétrant par l’ouverture du haut de la yourte.

mais déja les premières traites matinales.

le soleil se lève sur notre camp.

 

 

 

 

La douce lumière du matin

 

 

 

 

 

 

 

le grand silence du matin

 

 

 

 

 

 

 

Le grand silence, entrecoupé d'un hénnissement, d'un  "beuglement" d'un yack ou d'un aboiement, bruit feutré par l'immensité de l'espace qui nous entoure.

 

 

 

mais déja les premières traites matinales.

Mais déja les premières traites matinales.

 

 

 

 

 

 

 

Je suis sorti, l’immense plaine baignait dans une lumière douce dorée inondant la plaine,  tous les animaux paraissent paisibles  donnant une sensation de sérénité.

Les traites du matin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La famille Khadhaa est déjà en pleine activité la traite des vaches d’un côté, celle des juments d’un autre. Je sors  avec mon appareil photo pour profiter de cette lumière matinale et faire une bonne marche au milieu des troupeaux, dans cette herbe verte, rase, d’où émerge des Edelweiss, et autres fleurs colorées. 

Un réveil heureux..

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De retour vers 8 h, mon petit monde émerge, Yann a un peu mal à la gorge, un petit coup de froid sans doute. Bayarmaa est déjà à pieds d’œuvre, le petit déjeuner installé dehors, lait chaud odorant, crème de lait, confiture de myrtilles, tranche de pain de mie, biscuits mi secs, un grand pot d’eau bouillante pour le café ou le thé, une boite de Tonimalt, gourmandise que tout le monde apprécie.

Le petit déjeuner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous partons vers la source pour une toilette qui sera rapide pour les garçons, l’eau est particulièrement froide !!! on verra demain… 

un peu de sport

Un peu de volley pour ce mettre en jambe. Nous assistons aux différentes traites qui se font à la main.

Du volley, avec un spectateur inhabituel..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une moto transportant une famille, puis un camion servant de transport en commun traversent la prairie.

Cinq sur la moto, la famille au complet

Transport en commun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous partons faire une longue marche dans cette vallée. Le sol est couvert d’Edelweiss, comme chez nous les pâquerettes, je ne cesse d’en choisir les plus beaux, pour les mettre à sécher.

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Des dizaines de rapaces nous survolent, aigles, aigles royaux, vautours,  milans, certains posés au sol se laissent approcher relativement prés. Aujourd’hui ballade à cheval.

Tailler un morceau de bois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut tailler un morceau de bois, pas de boutique ici.

Un déjeuner rapide

La matinée passe rapidement, ballade, rencontre matinale avec la famille, photos, etc.. Un déjeuner rapide composé de riz, viande séchée cuite, bouillon.

572-cheval-seul blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

574-troupeau-chevaux-brouttant blog

Les chevaux paturent devant notre yourte, sans se préoccuper  de nous. Les bêtes sont calmes et tranquilles. Nous partons faire une grande randonnéen au milieu de cette nature si belle.

Chevauchée dans un décors majestueux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grandioses ces chevauchées.

Envol d'un canard sauvage

Des oiseaux sauvages

L'étoile blanche si rare chez nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Des edelweiss magnifiques dans toute les prairies

Traversée d'une rivière

Une belle rivière qui ne pose pas de problème à nos chevaux.

Le pas lent d'un char à boeuf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une vision que l'on a perdu l'habitude d'apercevoir, ce pas lent d'un boeuf de trait

Khadaa chante une complainte

 

 

 

Khadhaa chevauche en tête tout en chantant une complainte.

 

 

 

 

 

 

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L’après midi fut interrompue par une petite pause prés d’une petite mare, repos pour les chevaux, bienvenue pour les cavaliers. Vers 17h30 nous sommes de retour « chez nous », le fessier un peu endolori !

Nous allons à la cabane de vie regarder la confection des pâtes que nous mangerons ce soir. La découpe du fromage qui sera mis à sécher sur le toit de la yourte.

découpe du fromage

Khadhaa prépare la pâte à buuz, sorte de ravioli cuits dans un bouillon.

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Le lait de la traite des dry est porté à ébullition, tout en le brassant afin qu'une mousse épaisse se forme à la surface, qui en refroidissant fera cette peau de lait appelée öröm, un beurre jaune trés riche, un délice le matin au petit déjeuner.

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Le lait de jument est filtré dans le bidon réservé à la confection de l'airag, cette boisson fermentée obtenue à partir du lait de jument, auquel on rajoute celui de la traite suivante, 5 à 6 fois par jour. Le taux d'alcool dépasse à peine les 3°, un peu comme celui de la bière.Pour obtenir un bon résultat ce liquide doit être fréquement battu. C'est la raison pour laquelle les habitants de la yourte ou leurs visiteurs, donnent au passage, quelques tours au moussoir qui s'y trouve plongé en permanance.

584 préparation airag famille 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous bavardons avec la famille. nous faisons quelques photos de la famille, des enfants, que l'on peut imprimer immédiatement gràce au 12 v que fourni le panneau voltaique. Ces clichés, ainsi que quelques cadeaux, nous les offrons en souvenirs à nos hôtes. Déja, un peu de mélancolie se fait sentir d'avoir à quitter cette famille.

 famille 1 Khadbaatar

Le diner dans notre yourte un plat unique de pâtes cuites dans un bouillon, garni de morceaux de viande finement découpés, de chou et de carottes. Lait chaud avec du thé noir, petits biscuits,  quelques bonbons. Nous bavardons dehors ljusqu'à la nuit tombante. Vers 22 h instinction des feux ! Demain réveil 6h30

25 mars 2014

Voyage en Mongolie: Carnet de voyage d'un grand père et ses deux petits enfants

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CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE suite...

Notre première étape sera la gigantesque statue équestre de Gengis Khan. Située dans une vallée à 60 km de UB, c’est la plus grande statue équestre au monde, d’une hauteur de 40 mètres, faite en acier inoxydable, à proximité de la rivière Tuul. Cette statue a été érigée sur les lieus où Gengis Khan aurait trouvé un fouet d’or…édifice qui vaut vraiment une visite, il n’y a pas beaucoup de monde, l’accès en haut de la statue aisé par un ascenseur. D’en haut la vue est magnifique.

Statue monumentale de Gengis Khan

Au rez de chaussée, un musée depuis l’âge de bronze présente de belles collections.  Quand aux boutiques habituelles de souvenirs en tout genre, elles ne vous gêneront pas, il y en a que deux situées à l’intérieur du socle supportant la statue… 

Au sommet de la statue

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au sommet de la statue

Nous reprenons la route, nous dirons plutôt la piste, chaotique, car depuis un grand moment il n’y a plus de route asphaltée.

Devant nous des pistes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est au milieu de grandes prairies bordées de forêts que nous nous arrêtons pour le déjeuner, l’air est vif, mais le soleil est chaud.  Le repas froid constitué de pâtes, viande cuite dans un bouillon avec pommes de terre et oignons, un pain de mie à mie serrée, et de l’eau en bouteille.

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Simple, mais au milieu de ce paysage cela a une toute autre saveur. On bavarde, on gagne en confiance et en connaissance réciproque. La pose terminée la piste chaotique continue, croisant de ci de là un troupeau de chevaux, de yacks en pâture, longeant des paysages merveilleux à perte de vue, marqué de temps à autres, de quelques taches blanches constituées par quelques yourtes.

Des chevaux conduits vers une vente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons à l’entrée du parc de Gorkhi-Terelj, un petit village constitué de maisons très colorées, une ou deux boutiques d’alimentation, nous prenons quelques provisions demandées par la famille qui nous reçoit, leur évitant ainsi, un long déplacement depuis leur campement.

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 Par respect des coutumes, nous faisons trois fois le tour de cet ovoo, en lançant une pierre à chaque tour, notre surprise est grande d'apercevoir également des billets de monnaie laissés en offrante au milieu des pierres. La piste, ou les pistes s’avancent dans cette magnifique vallée, je suis surpris, de voir comment Mendee peut trouver son chemin, aucune indication, des pistes à perte de vue, sa conduite est souple, précise, évitant tout chaos inutiles, choisissant le côté le plus roulant. Son véhicule à une conduite à droite comme la quasi-totalité des véhicules, mais la circulation s’effectue à droite !!! Ici le 4x4 est roi.

Village de Gorkhi-Terelj

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La circulation laisse toujours des surprises. Les animaux sont beaucoup plus nombreux que les quelques rares vehicules qui nous pouvons croiser.

Passage du Gué impossible trop d'eau pour traverser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Nous arrivons devant une rivière dont le passage à gué est obligé. Deux ou trois 4x4 occupés par des mongols sont à l’arrêt. Discussions entre chauffeurs,  Bayarmaa nous annonce qu’il y a trop d’eau pour passer à gué, cela est dû à des pluies récentes.Mendee téléphone à la famille qui doit nous recevoir, pour qu’elle vienne nous chercher de l’autre côté de la rivière, on traversera celle-ci sur une petite passerelle en bois.

La passerelle qui nous permettra de franchir cette rivière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et oui, en Mongolie le réseau téléphonique fonctionne de partout, même au milieu de rien, moi qui dois me mettre sur mon balcon pour avoir un peu de réseau à 25 km de Montpellier ! Le 4x4 est déchargé, nous traversons la rivière avec tous nos sacs. Sur l'autre rive des cavaliers attendent, tradition et modernité.

jeune cavalier, les mongols naissent à cheval !!!

 

La moto ne remplacera jamais le cheval ici.

 

 

 

Modernité ...

 

 

 

 

 

 

Une petite attente, voilà qu’une charrette tirée par un vaillant bœuf arrive. 

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Nos bagages chargés, direction la famille qui nous reçoit. C’est avec cet équipage que nous rejoindrons,  une bonne heure plus tard, notre famille, non sans avoir subi une soudaine averse.

La marche à pied voilà qui change.

 

 

Une bonne marche à pied...

Sur le char.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se faire transporté sur un char à boeuf voilà qui n'est pas commun pour nous !! mais bien agréable.

Traversée d'un gué sans se mouiller les pieds.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les changements de temps sont soudain, ici, voilà une bonne averse qui nous surprend en chemin, Bayarmaa traversera ce gué sans se mouiller... les pieds !!!

Une bonne flambée bienvenu pour nous sécher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mendee, notre chaffeur retournera à UB. Prenant possession de notre yourte, notre hôtesse nous allume un bon feu dans le fourneau à bois disposé au centre de la yourte. Que c’est bon cette chaleur soudaine. Nous faisons connaissance de la famille Khachaa.

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Notre première yourte.

 

Le lieu de vie de notre famille d'éleveurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le campement de la famille Khachaa est constitué de 3 gers et d’une cabane en bois. 2 yourtes sont pour la famille, la troisième pour nous. Dans la cabane servant de lieu de vie, sont préparé l’airag, les fromages, les repas, un grand lit sert de lieu de repos, une petite télévision est posée en hauteur sur une étagère, divers ustensiles et bassines, un petit évier en inox sans eau courante, alimenté en eau par un genre d’entonnoir. Pour l’eau, seule une petite source à 300/400 mètres de là alimente le camp, une antenne parabolique pour la télé, un panneau  solaire voltaïque fourni du 12 volt alimentant une ampoule basse consommation, c’est sur cette seule alimentation que je pourrai brancher ma mini imprimante et faire une séance photos sur le petit ordinateur portable qui me sert également pour mes sauvegardes ainsi qu’un disque dur  extérieur, pour les photos prisent dans la journée.

Préparation du repas.

Oyunaa préparant le repas pour le soir.

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Khadaa et sa petite fille Goyo, un père trés attentif.

Traite des juments

Traite des vaches

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dehors le travail ne manque pas.Ce campement est situé au milieu de magnifiques pâturages où paissent vaches, yacks, chevaux, chèvres et quelques moutons. Le bétail est nombreux. Pour le confort : l’eau de la source que nous allons chercher, la « cabane au fond du jardin » pour les toilettes… et cette immensité rien que pour nous. La famille Khachaa est d’une grande gentillesse,  le chef de famille est jeune.Très actif malgré un handicap d’une jambe c’est un excellent cavalier, son épouse et ses deux enfants sont adorables, frères et belles sœurs ainsi que leurs jeunes enfants constituent le restant de la famille.

qui défie qui ?

quel plaisir ce jeu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Loin de la play station et des jouets modernes, mais quelle joie!

apprentissage déjà.

La charge de travail ne manque pas, traite des vaches et des yacks (dry) deux fois par jour, celle des juments toutes les deux ou trois heures, rassembler les troupeaux, couper du bois pour le feu, préparation des différents laits, brassage du lait de jument fermenté, préparation des repas, fabrication des pâtes principal aliment, abattage de brebis ou chèvre pour la viande du quotidien, etc…

Préparation des Khushuur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Préparation des Khushuur, beignets à la viande et frits, qui consisteront le diner du soir, avec du thé salé au lait, du yaourt maison, en buvant de l'airag (lait de jument fermenté)

 Les Khushuur, sorte de beignets à la viande et frits.

 

 

Plat de Khushuur tenu au chaud par une grande galette.

 

 

 

 

 

 

 

les enfants au repas du soir

 

Les enfants de la famille au cours du repas du soir.

 

 

 

 

 

 

 

Le même repas pour nous autres. Ici on ne passe pas "à table".

le diner en famille.

 

 Assis sur des petits tabourets ou sur le bord d’un lit, ici les lits servent de sièges dans la journée, nous buvons avec un peu d’hésitation notre premier airag. Ce lait de jument fermenté, boisson peu alcoolisée, fait penser à de la bière, en plus acide, c’est rafraichissant, les garçons goutent également trouvant cela plaisant. Toutefois nous gouttons très raisonnablement de peur des effets secondaires que pourrait avoir sur nous, cette boisson !!!

 

 

Nous ne passons pas vraiment à table, sur la traditionnelle table basse, sont disposé dans un bol des morceaux de fromages secs, une timbale de thé au lait salé, une grande bassine de raviolis frits couverte d’une grande galette de pâte frite pour les tenir au chaud. Les cinq enfants sont assis sur un lit, on leur distribue des Khushuur pour leur repas du soir. Nous sommes invités à nous servir également. Ces khushuur chauds sont délicieux, croustillants et nourrissant, constitueront pour tout le monde le repas, accompagné de thé noir au lait. Quelques bonbons offerts à même le sac serviront de douceurs. Je mis à profit que nous soyons tous réunis, pour offrir quelques souvenirs et faire une petite séance photo, afin de faire connaître notre famille à nos hôtes, eux-mêmes nous présentant, par la suite, leur album de famille. Malgré une difficulté de communiquer directement, les sourires, des questions et réponses traduites par Bayarmaa, une ambiance chaleureuse est présente, les garçons s’amusent avec les enfants, cette première vraie soirée mongole fut une suite de découvertes, enchantement, un dépaysement complet pour nous, trés loin de notre vision quotidienne.

Le soleil se couche sur notre camp.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous regagnons notre ger à la nuit tombante. A l’intérieur, nos lampes frontales nous donneront la lumière nécessaire pour faire un dernier bavardage sur notre journée, essayer de digérer cette journée que nous venons de vivre trés éloignée de nos repaires. Nous allons passer notre première nuit sous la yourte.

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24 mars 2014

Voyage en Mongolie: Carnet de voyage d'un grand père et ses deux petits enfants chez des éleveurs nomades mongols

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CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE

Du Rêve à la Réalité :
Depuis un certain temps, l'envie de partir à la découverte de la Mongolie couvait dans ma tête, plus exactement dans le tiroir de mes rêves. Envie aussi d'emmener avec moi, mes deux petits enfants âgés de 13 ans passés, à la découverte de ce pays immense, peu peuplé, mais avec des gens dont l'histoire est riche de son passé, de ses traditions, et de sa vie actuelle. Cette envie très forte, se concrétisa, un jour de décembre. Aller piocher dans le tiroir des rêves pour remplir celui des souvenirs !
Pour ce Noël 2012, Yann et Axel eurent  au pied du sapin une grande enveloppe chacun. A l’intérieur de laquelle : le voyage en Mongolie, après avoir reçu, bien entendu, l’assentiment de leurs parents enchantés du projet.
Le projet du séjour : vivre dans différentes familles nomades, juste entre nous, ayant pour tout compagnons de voyage un interprète et un chauffeur. Assister à la fête du Naadam à Oulan-Bator, et voir le festival du yack dans la vallée de l’Orkhon en fin juillet. Ces bases posées je suis parti à la recherche d’un organisateur. Très vite furent exclu les principaux Tours opérators, dont les programmes ne correspondaient absolument pas à mes attentes, craintes qui se sont confirmées visuellement lors de mon séjour.

Entrée d'un village pour touristes

 Un article sur un journal attira mon attention. Un jeune mongol mettait en place des circuits séjours individualisés. Expliquant qu’il voulait créer un tourisme participatif et responsable, capable faire partager et de protéger la culture mongole, de générer un revenu supplémentaire aux  familles nomades qui hébergeraient ces visiteurs, offrant ainsi une véritable authenticité de la découverte de la vie nomade. Cette possibilité de vivre au sein d’une famille, dans les conditions de vie de leur quotidien m’attira, ne voulant pas faire un circuit touristique organisé conventionnel et être logé dans des villages vacances constitués d’un ensemble de gers, d’un réfectoire, de cabines de douches avec eau chaude, qui n’ont rien à voir avec la vie des véritables nomades.

Le village pour touristes loin des nomades, un confort à l'occidentale.

Je pris contact par internet avec cette personne. Les informations misent à disposition sur son site, les différents articles des revues spécialisées, quelques témoignages (bien qu’il faille toujours les considérer avec beaucoup de réserve), me mirent en confiance. Je pris la décision de choisir Nomad Planet et son directeur Munkh-Erdene Kulrelbaatar. Petite agence tenu par les deux frères et leur sœur vivant à Oulan Baator, l’un francophone, séjournant parfois sur Paris permettant un contact direct possible. Je me lançais alors à la recherche du vol le plus pratique et confortable au sens durée. Plusieurs possibilités au départ de Toulouse avec Turkish Airlines, via Istanbul, mais 23 h d’escale à Istanbul. Montpellier, Marseille, via Paris, puis Moscou ou Beijing. Mon choix s’arrêta sur un vol Marseille, Munich, Beijing, Oulan-Bator. L’aéroport de Beijing est beaucoup plus confortable et accueillant que celui de Moscou, la compagnie Air China de meilleurs services. Début Mars les billets sont achetés, le choix de réservation des sièges est plus important. Les tarifs toujours un peu flous sur internet, taxes, frais de dossiers pas toujours indiqués, la complexité de la réservation lorsqu’il s’agit d’un vol engageant plusieurs compagnies aériennes, le choix de réservation des sièges quasiment inexistant, les meilleures conditions ne mentionnant pas le nombre de places disponibles au tarif indiqué, et, lors de l’achat de plusieurs places sur internet, il est fréquent de voir une ou deux places offertes à un prix, et les autres à un prix supérieur. La réservation des sièges quasiment inexistante longtemps à l’avance, des relations avec un SAV parfois très  délicates, je me suis donc adressé à une agence agrée auprès des compagnies aériennes, Havas Voyages de Montpellier. Surprise, la tarification a été identique à celle des meilleures conditions d’internet. Les billets validés, les places choisies réservées pour l’aller comme pour le retour en poche, voilà une bonne chose de faite.
Un dernier contact avec l’agence mongole pour valider la réservation du séjour. Un bon de commande clair, net, précis, mentionnant en détails les conditions du séjour, la liste complète des fournitures et services inclus, fourniture d’un interprète, d’un chauffeur, d’un véhicule 4x4 de bon confort, du carburant, les repas et petits déjeuners, accessoires, etc.. le tarif net pour les 3 personnes. Les échanges ont été rapides, une liste de conseils pour les visiteurs jointe, voilà, il n’y a plus qu’à attendre le mois de juin pour la demande des visas.
Profitant de cette période d’attente pour préparer ce séjour, quelques lectures, comment créer des contacts avec les familles malgré la barrière de la langue, la connaissance de quelques coutumes ou civilités à respecter. Voilà pour ne pas trop paraître pour un touriste lourdaud…
Munkhe Erdene dans ses conseils, m’avait suggéré l’apport de quelques menus cadeaux à échanger. Je suivi ses conseils, sans toutefois faire dans l’humanitaire qui n’est en aucune façon l’objet de ces petits présents. Parmi ses conseils, celui de laisser quelques photos souvenirs prises lors de notre séjour. Cette idée me séduit, je pensais à un appareil Polaroïd, ancien il est vrai, pratique car émettant des photos immédiatement. Sur Internet un appareil vaut entre 15 et 30 €, sur le moment l’achat n’est pas très onéreux. Recherchant ensuite pour le papier, là, problème, il vaut une petite fortune, la ramette de 10 photos autour de 20 à 30 € !!! Papier souvent ancien (de collection !), dont le résultat n’est aucunement garanti. Le budget s’envolant, l’idée est abandonnée. Dans la continuité de mon idée, je découvre sur internet que Canon vient de sortir une mini imprimante photo d’un format 10x15, de bonne qualité, la Selphy 810, de taille très réduite, d’un poids de 810 g. Un tarif de 120 à 130 € est mentionné sur plusieurs sites. Affinant mes recherches, sur le site de Carrefour je la trouve à 69 €, le papier ainsi que l’encre pour 33 € les 108 photos. Banco !  pour l’alimentation électrique peu de possibilité en Mongolie une batterie rechargeable est proposée pour cette imprimante, offrant ainsi une certaine autonomie, mais cette solution s’avérera impossible. Cette batterie, bien que présentée sur différents sites, dont celui de Canon, fut introuvable chez aucun fournisseur, à croire qu’elle n’existe pas encore sur le marché et que Canon attend de voir ses ventes de Selphy 810, pour lancer la production, cela arrive souvent pour des produits mis en ventes virtuellement !!! Le problème fut résolu par un très léger convertisseur de 12 volts en 220 volts à pinces, alimenté par la batterie du véhicule ou par les batteries solaires en 12 volts sous les yourtes. Cela me permit de distribuer de magnifiques photos d’un format cartes postales pour le plus grand plaisir des personnes qui nous accueillaient.

Des vêtements légers mais chauds, coupe vent non bruyant pour ne pas effrayer les chevaux, duvet de couchage (possibilité d’être fourni par Planet Voyage) avec sacs de soie, serviettes micro fibre, chaussures de marche, produits de toilette bio dégradables, quelques crèmes de protection, les 20 kg de bagages autorisés sont vite atteint si l’on ne prend pas garde. Partant avec deux adolescents, une petite trousse à pharmacie pour les petits bobos, une petite trousse médicale pour les petits inconvénients ou petits soins en cas de besoins, trousse conditionnée sur les conseils d’un médecin. Les deux, par chance, ne seront d’aucune utilité et feront la joie de certaines familles. Mais prévenir est nécessaire dans ce pays où les soins ne sont pas à la porte de la yourte… Quelques gourmandises de type dosettes de lait concentré sucré, Tonimalt, et quelques plats lyophilisés pour faire face à une lassitude alimentaire des deux garçons en cas de besoin. Mais ce ne fut pas le cas, et seul, le Tonimalt eu du succès, tant auprès des garçons que de nos accompagnateurs !!!
Le temps s’écoula lentement ou trop rapidement, juin la demande des visas fut faite auprès de l’ambassade de Mongolie, le retour des visas sans problème.

Le Grand Jour…
Et voilà le jour J est là… demain nous décollons de Marseille à 06 : 30. La nuit va être courte (et agitée). Départ de Montpellier à 03 :00. Marseille sans problème, les bagages iront directement à UB parfait, aucun excédant,  le mien 22 kg passe. Contrôle de sécurité, appareils photos, et petit électronique RAS, portique RAS, seul, je ne passe pas, de simple chaussure de marche souple achetée à Décathlon sont suspectes !!! Retirer les chaussures, les repasser sous le tunnel, vérification des chaussettes et de la voute plantaire !!! Rien, il en sera de même à tous les contrôles de sécurité lors du voyage, et pourtant elles n’avaient aucun renfort spécifique, si vous achetez des chaussures pour voyager vérifiez qu’elles passent aux contrôles… cela vous évitera de vous déchausser à chaque escale... !!!

Aéroport de Munich

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Direction Beijing avec Air China

 

Décollage de Marseille avec Lufthansa arrivée à Munich, 2 heures d’attente qui permettent de prendre un petit déjeuner, et d’embarquer sans stress. Le vol vers Beijing avec Air China est sans problème, les deux garçons endormis lors du service repas seront servi à leur réveil sans avoir eu à le demander.

 

 

 

 

 

 

Un vol tranquille...

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Arrivée à l’aéroport international de Beijing, contrôle immigration en zone transis avec la rigueur chinoise, (mes chaussures !), attente dans la zone transits internationaux aménagée de nombreux et confortables fauteuils munis de prises électrique permettant de recharger PSP ou autre appareil, de nombreux restaurants très confortables, ainsi que des boutiques de luxes permettent de faire passer le temps d’escale rapidement. Nous embarquons par le même terminal pour Oulan-Bator avec Air China, dans deux heures nous serons en Mongolie.

 

 

 

Survol de la Chine.

Atterissage sur la piste de Ulan Bator

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée à 10 :30 à Oulan-Bator, immigration, récupération des bagages sans aucun problème.

116 blogDans le hall quelqu’un nous attend c’est « notre » chauffeur qui fera avec nous tout notre séjour. Mendee c’est son prénom. 45 ans environ souriant, accueillant, prenant soin de nos bagages, il nous accompagne jusqu’au 4x4 qui nous est attribué. Véhicule impeccable, neuf, bien équipé, très propre tant à l’extérieur, qu’à l’intérieur et, qui le restera tous les jours  durant notre séjour. La route, moitié asphaltée, moitié piste, qui amène à UB est surprenante, on est loin de ces grandes artères desservant les aéroports de nos métropoles. Mendee est un chauffeur attentif, conduisant avec souplesse, nous amène jusqu’à notre hôtel.

 

 

 L’hôtel Diplomat est surprenant, mais bien que très récent le décor est kitch, étonnant, les chambres sont très spacieuses, salle de bain, grande entrée, literie très correcte.

Le temps de se rafraichir par une douche bienvenue, un jeune homme de 25 ans vient nous chercher pour nous guider dans Oulan-Bator.

Ce garçon prénommé Alenko, parle un français impeccable,  information demandée, il a appris de français dans une université de tourisme et de management, au Maroc (!), grâce à une bourse.Yann Axel notre guide Alenko à Ulan Baator

Nous rencontrerons par la suite, plusieurs jeunes gens ayant eu le même parcours universitaire et parlant un français parfait… étonnant ! Déjeuner dans un restaurant, on nous sert trois sortes d’excellents raviolis mongols. A l’extérieur la chaleur se fait sentir, Nous nous dirigeons à pied vers le stadium où se déroulent les fêtes nationales du Nadaam.

009 blogEn extérieur une foule hétéroclite, vêtements modernes, habits traditionnels, splendides manteaux brodés (del), des vêtements aux couleurs vives, d’autres plus sobres, des chapeaux très particuliers, des cavaliers, parfois très jeunes, montés sur des chevaux que l’ont sent vigoureux,  déambulent sur un terrain en terre battue, au milieu d’étals où sont présentés pèle mêle : articles artisanaux, objets à base de feutre, garnitures, cordes tressées, chapeaux de feutres, boissons, etc… nous trouvons à « acheter » 4 places pour le stadium (complet) afin d’assister au spectacle des lutteurs, tireurs à l’arc, à l’ arrivée des différentes courses de chevaux. Acheter, je devrais dire trouver des places auprès de vendeurs non officiels qui proposent des billets. Alenko porte son attention à ce que les billets soient valides et bien placés. Je les achète pour un montant de 32 000 ŧ (16 € les quatre), le tarif officiel était de 24 000 ŧ  (12 €), pas de quoi fouetter un chat ! En effet au change effectué le matin dans une banque 1 € égale 2 000 ŧ (tugrik).

Lutteurs traditionnel des fêtes du Grand Naadam

 

 

 

 

A l’intérieur du stade une foule colorée tapisse les tribunes, ainsi qu’au milieu du stade, où, gardes, lutteurs, archers, cavaliers, arbitres rivalisent  d’habits hauts en originalité et en couleurs pour nous occidentaux. Pour les mongols se ne sont que les habits coutumiers de ces jours de fêtes.

 

 

 

 

 

 

Une foule colorée dans les tribunes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coca Cola sponsorise  cette manifestation  il s’en consomme des milliers de litres rien qu’a voir le ballet bien orchestré de plusieurs dizaines de porteurs de cette boisson, portant en courant, de pleins paniers de verres carton de 50 cl, au travers du stade vers d’autres distributeurs situés dans les tribunes pour les porter aux spectateurs assis,  cela aux quatre coins du stade !!!

La potion magique des lutteurs ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les lutteurs habillés de leur traditionnelle tenue, culotte colorée, botte mongole, gilet sans devant, une légende dit qu’un jour, une femme serait venue se mesurer aux lutteurs et aurait emporté le tournoi. Depuis ce jour les lutteurs portent un gilet ouvert sur la poitrine et fermé dans le dos… se présentant en dansant, en se frappant la poitrine, avec les bras imitant le vol d’oiseaux (aigle). Ils combattent par série et par élimination directe, à chaque victoire d’un favori de grandes clameurs partent des tribunes.

lutteurs

 

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En plein effort

Le vainqueur

Un lutteur en attente de sa ceinture de vainqueur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La tradition vestimentaire au quotidien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des cavaliers arrivent par vagues encadrés par leurs entraineurs et policiers en gilets jaunes. Ces courses sont courues par tranche d’âge des chevaux sur des distances de 2 à 27 km sont très prisées en Mongolie.  Durant notre périple, nous assisterons plusieurs fois à des courses organisées en pleine nature, au milieu de nulle part, où arrivaient des cavaliers, des accompagnateurs en 4x4, en motos ou a cheval venant de je ne sais où. Nous quittons le stade vers les 18 h la fatigue et le manque de sommeil du voyage commençant à se faire sentir.

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Mais les yeux pleins de couleurs, d’images, de bruits et d’odeurs. Un diner rapide et léger, suivi d’un couché tôt, termineront cette première journée mongole. Demain une visite de la ville nous attend.

 

Réveil 8 h, après 12 h d’un sommeil réparateur. Le petit déjeuner servi dans une salle dont les dorures du plafond et ses luminaires feront sourire les garçons…

Une salle à manger... surprenante !

Petit déjeuner saucisses.

 Au petit déjeuner, aux boissons habituelles et accompagnements traditionnels,  s’ajouteront œufs et saucisses.
Vers 9 h Alenko et Mendee sont là pour nous accompagner pour une visite de la ville, le ciel est gris et il pleut.

Ce matin il pleut.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Direction le Musée national d’histoire mongole, riche de très belles expositions.

Des visiteurs Mongols en del.

Au cours de la visite un couple de visiteurs mongols, en del de fête, m’autorise, avec gentillesse, à les photographier

Des costumes traditionnels de dirigents mongols.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette visite est très intéressante, les photos sont autorisées à l’intérieur moyennant un petit droit, comme dans beaucoup d’autres lieux, bien pratiques et agréables.

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 Tradition et modernité se côtoyent.

Trés attentif deux mondes cohabitent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Yann et Axel, sont impressionnés et restent d’un calme un peu inhabituel.

Restaurant BD'S a Ulan Bator

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le déjeuner, direction un restaurant en libre service, le BD'S. Nous allons donner libre cours à notre curiosité. Les produits sont limités mais sympathiques et originaux, cuisinés devant le client.

Une soupe de mouton.

Divers bouillons de bœuf, mouton, des pâtes originales, des fricassées de viandes finement émincées, des petits morceaux de mouton bouilli avec des pommes de terre et choux, etc… cette cuisine n’est pas très élaborée, mais gouteuse et originale, elle sort de nos repères culinaires.

visite d'un monastère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand soleil brille à présent dans un beau ciel bleu. Nous partons visiter le monastère bouddhiste de Gandantegcchinlin (en mongol: андан тэгчинлин хийд), traduction « la grande place de la joie complète » plus connu sous le nom de monastère de Ganjan.

Statue géante d'un Bouddha

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A l’intérieur une immense statue du Bouddha debout, dans une pénombre très colorées.

 

Envahi par les pigeons..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’extérieur, l’enceinte est envahie de milliers de pigeons.

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Une immense statue est en cours de réalisation, elle sera une des plus grande statue au monde.

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Nous regagnons notre hôtel pour un petit repos, avant d’aller voir un spectacle au Conservatoire national de musique et chants traditionnels Mongol. Nous partons vers 17 h en voiture vers ce théâtre à la façade rouge et blanche.

Conservatoire national de musique et chants traditionnel

Un accueil charmant d’hôtesses en tenue rouge et noire à galon doré.

 

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Le spectacle auquel nous assistons est très diversifié, chants traditionnels, chants de gorge, instruments, contorsionnistes, ballets, orchestre symphonique national, etc…à l’intérieur les photos sont difficiles à assurer, acheter un DVD est préférable comme souvenir.

Nous partons ensuite vers un restaurant traditionnel où des bouillons de bœufs et de moutons sont servis, suivi des trois sortes de raviolis, les Khushuur frits, les Buuz en vapeur, et, présenté dans un seau de bois, le Boodog maintenu chaud avec les pierres chauffées qui ont servies à la cuisson de cette chèvre (ou mouton) Ces pierres chaudes, graisseuses que l’on doit se passer entre nous de main en main.

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Chez les  Mongols cette coutume permet de garder la santé, la chaleur et la graisse animale supprimant la fatigue et augmentant la force. Nous buvons notre première bière mongole, une Kharkhorin brune, avec du corps, mais peu amère,  pour les garçons eau et jus de fruits ! un petit tour en centre ville, assez animé en cette soirée de Naadam, nous déclinons les concerts qui se produisent dans les différents quartiers, soyons raisonnable demain matin un réveil vers 7 h  est prévu. Un au revoir à Alenko qui n’était là que pour nous guider et nous accompagner dans  Ulan-Baator.

Se passer de main en main cette pierre chaude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Demain c'est le départ pour la Mongolie des grands espaces, et des familles d'éleveurs nomades qui vont nous recevoir durant notre séjour.  nous ferons connaissance de la guide interprète prévue pour notre séjour.

 

Nous avons rendez vous vers 8h, après un petit déjeuner, nous attendons dans notre chambre.  À l’heure prévu quelqu’un s’annonce à notre porte, c’est notre guide, une jeune femme souriante se présente : je suis Bayarmaa guide de votre séjour. Son français est fort correct, un brin de conversation pour les présentations, elle est en 3ème année de français à l’université, guide de Nomad Planet durant la saison. C’est bien pour les garçons quelqu’un de jeune.

Les garçons avec Bayarmaa et Mendee, prêt pour le départ.

Bayarmaa et Mendee, sur qui reposera la qualité de notre séjour, qui deviendront de véritables Amis. Mendee l’accompagnateur chauffeur nous rejoint pour nous aider à descendre les bagages qui sont chargés dans le 4x4, un Toyota Land Cruiser VX, 8 cylindres, 280 cv, très récent, 2 roues de secours, table, chaises pliantes, quelques réserves alimentaires pour pique-nique, et des bouteilles d’eau. Je ne peux que féliciter l’organisation de ces deux jours passés dans la capitale où tout y a été prévu, réservé, payé par Nomad Planet. Je n’ai pas eu un centime d’imprévu, excepté des petits achats personnels volontaires.

la sortie de Ulan Bator sous la pluie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les petites maisons des mongols sédentarisés.

Direction le Parc naturel de Gorkhi-Terelg où nous attend la 1ère famille. Nous quittons la capitale sous un ciel très gris et pluvieux. La banlieue est morcelée d’enclos sur lesquels de petites maisons aux couleurs vives, juxtaposent une yourte traditionnelle.

 La capitale a connu une explosion démographique il y a quelque temps due à des hivers extrêmement rudes. Le dernier l’hiver 2010 où quelques 5 millions de têtes de bétail ont péries, après des semaines de neige, des températures à moins 40° Celsius conduisant les Nations Unies à lancer un programme d’aide aux éleveurs nomades pour aider quelques 60 000 éleveurs, à nettoyer et bruler les carcasses des animaux avant l’arrivée du printemps.
Un tiers de la population est nomades et dépendent entièrement de leurs troupeaux de vaches, yacks, moutons, chèvres ou chevaux pour survivre. Le bétail est la base de la subsistance de beaucoup de mongols, beaucoup d’habitants ayant perdu ainsi, toute source de revenus et d’alimentation, situation qui avait conduit de nombreux habitants à abandonner leur vie nomade pour partir en ville, se sédentariser pour rechercher du travail. Cet hiver ayant été précédé, en 2001, d’un hiver très rigoureux également. En effet il existe en Mongolie un mot « Dzud ou Zud » désignant un hiver particulièrement enneigé ou le bétail est incapable de trouver sa nourriture. Les habitants font une différence entre dzud blanc, hiver très froid avec d’importantes chutes de neige, le dzud noir causé par une pénurie de nourriture en été et un hiver froid, et le dzud de fer où des pluies verglaçantes rendent le pâturage difficile. Cette petite explication étant rendue nécessaire pour mieux comprendre les familles chez qui nous allions nous rendre.

un rayon dans un market

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A bord l’ambiance est amicale et détendue, Mendee parle en mongol que traduit Bayarmaa, et inversement. Bayarmaa fait quelques achats dans un market. Par curiosité je vois une huile à 3 200 ŧ (1.60€) et une huile d’olive française à 13 000 ŧ (6.70€).

Petit à petit les paysages attendus se dessinent, le soleil faisant son apparition dans un ciel d’un bleu profond, il n’est pas rare de voir les quatre saisons en une journée ici !

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Notre première étape sera la gigantesque statue équestre de Gengis Khan. Située dans une vallée à 60 km de UB, c’est la plus grande statue équestre au monde, d’une hauteur de 40 mètres, faite en acier inoxydable, à proximité de la rivière Tuul. Cette statue a été érigée sur les lieus où Gengis Khan aurait trouvé un fouet d’or…édifice qui vaut vraiment une visite, il n’y a pas beaucoup de monde, l’accès en haut de la statue aisé par un ascenseur. D’en haut la vue est magnifique.

Statue équestre de Gengis Khan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’en haut la vue est magnifique.

 

 

15 septembre 2011

Coupe du Monde de rugby 2011 Souvenirs..

Les nuits sont courtes pour les amateurs de ballon ovale, plongeant non pour marquer l’essai ! mais dans le tiroir de mes souvenirs, j’y en ai ressorti ces quelques Menus d’une autre époque !!! Souvenirs de 3ème mi – temps, à remarquer la richesse du programme musical !!!

Imaginez vous un Roques, un Rancoule en fin de soirée, c’est là où prend tout son sens « Un jeu de voyous, pratiqué par des Gentlemen »

 

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RUGBY menu Fr Galles 1961

 

Eh OUI c'était cela....

 

 

7 février 2011

Cuisine...MOF...BOFFF... la suite

MOF_2010_nov_Concours_MOFessai_294Sacrés anglais !!! avec leur "Pie", quelle idée "Monsieur Auguste" de nous avoir importé cette préparation. M'enfin...!!! mais hormis la réalisation du pie, la liberté de cuire les cuisses (du canard) librement. Dans le pie traditionnel elles sont confites. Mais pour une qualification aux épreuves finales, il faut aller un peu plus loin que cette cuisson tout en respectant son esprit. Alors pour ne pas réaliser bêtement une cuisson sous vide, ou basse température, ou un braisage classique, une technique un peu élaborée fut essayée. Celle-ci consistant à cuire, dans du beurre clarifié, les cuisses misent dans un papier cuisson résistant à une température supérieure à 140°, préalablement masquées d'une fine Matignon, un peu comme pour les poêlés  anciennement, plonger ces sortes de papillotes dans le beurre clarifié monté à "une certaine" température un "certain" temps, assez court tout de même, puisMOF_2010_nov_Concours_MOFno_comment_368 ressortir ces papillotes laisser monter la température par inertie, et recommencer l'opération plusieurs fois de suite. Le résultat est intéressant car la viande prend un léger goût de rôti, et la garniture aromatique parfume délicatement la chair. Le beurre sans être en contact direct avec pièce, le parfume trés légèrement. Cette cuisson permettant d'obtenir un fondant et un moelleux fort gouteux. Bien entendu une sonde pour les cuisses permet de controler les mouvements de température et pour ce qui est du beurre clarifié une petite friture électrique permet avec précision de maintenir le corps gras à la température désirée durant toutes les opérations. Le mode de cuisson était libre dans le sujet, commentaire d'un membre du jury cuisine:" cuit les cuisses à la friteuse !!!..." la suite je ne la juge pas. Dommage, cette technique donne des résultats extraordinaires sur pas mal de pièces de viandes entre autre. Quant aux navets, celui utilisé: le navet de Pardailhan, par sa taille pouvait ne pas correspondre aux canons demandés (?) grosses rondelles. Mais par son fondant et sa douceur reste un navet de trés grande qualité gustative. Pruneaux et têtes de champignons (non tournées, signe distinctif !) hormis un passage dans le jus de canard au cidre, réduit, pour donner une MOF_2010_nov_Concours_MOF_sans_comment_325légère coloration aux champignons;, il n'y avait pas grand chose à pratiquer . La croute en feuilletage (feuilletage apporté par le candidat déja réalisé chez lui) débordant d'un centimètre sur le plat en porcelaine ou de terre cuite, la surface quadrillée de huit bandes de pâte d'un centimètre de large, découpées à la roulette cannelée, montées parfaitement dans les axes longitudinaux et de largeur, formant des losanges d'une parfaite régularité, cuisson dorée, pâte légèrement bombée, une dorure brillante, améliorée d'une finition vernissant légèrement sur aspect. L'intérieur du pie, cela à vous de deviner..mais .le jus de canard brillant, légèrement nappant, une délicate note de pomme (cidre). Les deux aiguillettes taillées dans les filets cuit saignant, avec un contrôle par sonde, cuisson simplement rôtis  ou en basse température ne posait quasiment pas de problème seul la taille et la forme (aiguillettes) restait le seul critère. Au moment de l'envoi lustrer d'un coup de pinceau de beurre était il nécessaire ? le dressage en fond d'assiette sur la demi partie de celle-ci, bordé d'un seul côté par un cordon  jus de canard juste nappant, brillant, sans trace de gras, ni exsudat.

MOF_2010_nov_Concours_MOF_Quadrillage_295

MOF_2010_nov_Concours_MOF_Essai_de_pie_304

Quelques pies de canard des épreuves qualificatives.....

MOF_2010_nov_Concours_MOFNON_CONFORME_430

MOF_2010_nov_Concours_MOF_La_Coline_sauvegarde_414

MOF_2010_nov_Concours_MOF_Pie_defaut_404

MOF_2010_nov_Concours_MOFConforme_411

MOF_2010_nov_Concours_MOF_conforme_350

        Sans commentaire....

MOF_2010_nov_Concours_MOF_No_comment_357

MOF_2010_nov_Concours_MOF__canard_non_conforme365

7 février 2011

Cuisine...MOF...BOFFF...

Cuisine Française: Art placé au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO.

MOF: Un des Meilleurs Ouvriers de France (concours national créé en 1929, diplôme d'Etat reconnu par l'Education Nationale de niveau II (Bac +2) est placé sous ses hospices.

BOFFF... expression typiquement française pour marquer un certain désabusement, ou certain septissisme.

MOF dans tous les métiers qui y ont accés, c'est la reconnaissance de l'excellence, de la connaissance, l'Oeuvre à accomplir pour y parvenir est complexe, demandant beaucoup de sacrifices, tant personnels que financiers, trés souvent réalisée en grande partie en atelier durant une période définie, contrôlée dans son évolution par ses pairs MOF. Autre partie pouvant être réalisée en loge dans un temps beaucoup plus court.

MOF_2010_nov_Concours_MOF__non_309Le sujet imposé, ses exigeances, ses attentes, sont clairement définies, laissant à l'Ouvrier l'exécution exacte, et une partie d'innovation pour réaliser les difficultées imposées. L'oeuvre exposée sera jugée selon des critères professionnels bien établis. L'oeuvre accomplie restera dans le temps.

La Cuisine, c'est de l'éphémère, l'Oeuvre réalisée en loge (cuisine) sera cuisinée dans un temps trés limité ou, à la minute prés, des pénalité seront données, et une élimination prononcée si l'oeuvre n'était pas envoyée dans les 5 minutes suivant l'heure d'envoi, l'oeuvre n'étant plus notée. Cela a le mérite d'être clair, net, et précis, de plus normal dans la philosophie même de ce métier.

Ou les choses se troublent un peu, c'est à la communication du sujet, tiré au sort, le même au plan national pour l'ensembleMOF_carrelet_candidat_Y_plus des candidats. Le tirage au sort réalisé une veille d'un jour férié, devait être mis en ligne sur un site défini afin que l'ensemble des candidats en prennent connaissance, mais il ne le fut que le surlendemain, laissant presque 48 h au téléphone "dit arabe", non portable, la possibilité de fonctionner. Fournisseurs divers immédiatement avertis des denrées nécessaires, matériels, suivant le sujet, réservés à l'avance, une petite avance pour ceux qui ont la chance d'être tout prés d'une source d'informations. Maudites 35 heures qui font qu'aucune sécrétaire n'ait été disponible pour saisir le sujet tiré au sort dans les instants qui suivaient !!! pour pouvoir le mettre en ligne rapidement.

Lors de la prise connaissance officielle du sujet par les candidats, on peut noter qu'il pourra être sujet à modification !!! En effet celui-ci sera modifié quelques jours plus tard. Le canard notament, d'un poids trop excessif posait problème, quand au poisson, le fameux carrelet de 1,800 kg, il laissera de beaux souvenirs aux candidats, ainsi qu'aux marayeurs d'ailleurs, tant par la difficulté d'approvisionnement, que par sa flambée soudaine et folle envolée de son cours, la Bourse n'avait jamais connue pareille fièvre, cours qui retomba aussitot comme un soufflé mal cuit. L'excellance passe par là, pour les candidats au titre, un doute pour les penseurs des sujets.

La suite de la lecture du sujet, sujet fort intéressant au demeurant mettant en valeur un poisson de notoriété gastronomique trés moyenne, pouvant être sublimé par la connaissance et la compétence de l'Ouvrier. Ce poisson à chair un peu cotonneuse est de qualité surtout lors du fraie, un peu plus tard dans la saison, il est rempli d'oeufs (des millions) dans son abdomen. Cela ne gache en rien la chair au plan organoleptique, mais au plan visuel, la cuisson réalisée, peut poser un certain défaut par l'affaissement de son ventre. Un poisson plat de ce type, devra être présenté parfaitement ovale, régulier, de même épaisseur, donc dilemme, regarnir ou non ce vide, se servir du produit original les oeufs ? de la pomme de terre puisque celle-ci est présente dans la garniture ? étant donné la restriction des produits à disposition. Déjà fallait -il avoir en connaissance qu'un poisson plat farci se présente côté peau blanche, un poisson plat braisé coté peau noire enlevée. Cette fameuse peau retirée avant ou aprés cuisson ? Pour une belle finition j'opterai pour avant cuisson, le couteau non, mais la technique du loup de type Chambord braisé en habit de verdure, en échaudant la peau noire de façon précise avec une eau frémissante, permettant de retirer celle-ci sans abimer la chair ni les barbes qui doivent rester autour du poisson, raffermissant également la chair. Bien entendu, seul, un poisson avec le côté peau noire non ouverte pouvait être travaillé. Côté peau blanche une ouverture pouvait être soit présence, soit réalisée pour permettre de retirer les oeufs de ce côté, puis une incision en fenêtre sur l'arrête permettait d'atteindre les oeufs du côté peau noire sans en abimer la chair.

La cuisson en braisage à court mouillement, contrôlée par sonde, permettait d'atteindre l'optima. Mais le "laquage", terme technique culinaire (dixit), malgré mes recherches de l'Urbain Dubois, aux dernières éditions culinaires modernes, n'ont pas encore abouties, pour trouver l'exacte définition référencielle. Mais peut on réfléchir en prenant comme base le laquage d'origine asiatique qui par couches successives de peinture fait perdre à l'objet laqué son aspect de bois ou de terre ? ou celle du canard dont le laquage est loin d'avoir ce beau fini ? Le laquage transposé à la cuisine serait obtenu en badigeonnant avec un produit à forte teneur sèche ? ou avec la formation d'une couche épaisse s'apparentant aux glacis avec une présence de géléïfiant, quoiqu'il en soit, il faut qu'il donne du goùt.  Quant au "beurre de homard" il en existe tellement de sortes !!! ceux des 2 ou 3 différents aux épreuves MOF précédentes, dont le turbot Amiral,celui du Taittinger, etc... Celui-ci s'orienterait peut être plutot sur une émulsion de la partie verte du début des oeufs en formation des homard femelles, foisonné avec un peu de fond de veau bien réduit, monté au beurre frais, légèrement citronné pour donner une coloration un peu orangée, auquel les oeufs eux mêmes pourraient y être joint aprés un mixage,  nappant le poisson d'un glacis, légèrement passé sous la salamandre avant l'envoi. Les carapaces que l'ont cardinalisaient afin de colorer la chitine qu'elles contiennent donnant cette couleur rouge corail et ces arômes de crustacés ne semblait pas de mise dans ce beurre de homard (?)

Pour la garniture de pommes de terre on pouvait mesurer, sur le dessin, celles-ci puisque le croquis était, sur le sujet, clairement indiqué à l'échelle 1/16ème ce qui officialisait leur taille, la position des coques. La technique de la cuisson des pommes fondantes restant un grand classique, il n'y avait pas d'interprétation possible. Le travail sur le homard, noté par le jury cuisine n'offrait pas de grandes difficultés. Les moules ébarbées, avant d'être panées, pouvaient être améliorées ? par une simple marinade parfumée, une lègère Villeroy à l'intérieur faite avec la sauce marinière ? La chapelure blanche finement tamisée ou laissée brute ? quelques éléments de réponse qui dans un corrigé seraient bien venus.

La sauce vin blanc restant une base de la cuisine, une interprétation personnelle pouvait elle être présentée, siphon, base sabayon ...je ne le pense pas...mais...

Pour l'évaluation du travail, le jury cuisine avait une grille fixant les points essentiels à évaluer de 1 à 2 et de 4 à 5, l'évaluation intermédiaire 3 étant supprimée. Le jury cuisine ayant uniquement la possibilité de faire une croix dans la case correspondante à son évaluation. Une justification manuscrite était obligatoire. Aucune totalisation n'est réalisée, ni aucun    éventuel coëfficient communiqué. Ces opérations étant réalisées ultérieurement par un jury à Paris. Pour le jury dégustation la première ligne de la fiche indiquait: Exécution exacte de la présentation imposée dans le libellé du thème: CRITERE ELIMINATOIRE, 1;2;4; éliminé. 5 conforme. Suivait Appréciation visuelle de l'ensemble, avec forme, Laque, Régularité,etc et des critères: à peine présentable; 2 défauts sur 3 critères; 1 défaut sur 3 critères: éliminé. Aucun défaut 5. Suivaient Les critères de dégustations. Toute la fiche était sur les mêmes critères de notations. Pour être noté, il fallait apparament passer la ligne 1 Exécution ... Ci dessous quelques photos d'entrainement, mais aussi de plats réalisés en concours de concurents admis et non admis.

 

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Mes Chers carrelets .... !!!

 

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Les pommes fondantes ... colorées, mais non !

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  Lors des épreuves officielles..en caméra cachée (sic) quelques plats réalisés.

 

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7 septembre 2010

Un marché pas comme les autres... celui du poisson à Tokyo.

Tokyo_2000_Marche_poisons_0001Trés trop levé, il faut être sur place vers 3 h 30,  pour voir ce marché, pas comme les autres, seTokyo_2000_Marche_poisons_0002 mettre en place. Des arrivages quotidiens de toutes sortes de poissons arrivant de la planète entière, mais le plus impressionnant est d'assister à la criée de 4 h du matin, la vente aux enchères du poissons.

Le marché de Tsukili Tokyo, fut créé en 1923 dans des bâtiments circulaires, très modernes à l'époque, mais qui n'ont quasiment pas changé depuis. Tsukiji Fish Market se situe sur une superficie de plus de 20 hectares. Actuellement un projet de délocalisation de ce lieu est à l'étude, mais beaucoup d'oppositions, tant économiques, que géographiques qu'humaines sont présentes. Dés 4h30 une incroyable frénésie s'empare des lieux, Marchands, livreurs, Tokyo_2000_Marche_poisons_0025acheteurs se bousculent dans des allées de moins d'un mètre de largeur, ou se croisent d'étranges véhicules mono roue, tractant une remorque chargée de poissons, au milieu des personnes, circulant à une allure surprenante, voire dangereuse, mais dans une indifférence de tout le monde. 4h30 le début de la vente aux enchères des arrivages du jour. Dans une ambiance très bruyante, une sorte de pagaille organisée, se présente devant des acheteurs juchés sur une estrade sommaire, des lots de poissons, annoncés à la voix amplifiée par un micro, par deux ou troisTokyo_2000_Marche_poisons_0011 crieurs. Des sons incompréhensibles rythment ces ventes, sitôt prisent en charges par des manutentionnaires les chargeant sur des chariots pour le moins rudimentaires (datant de la création du marché !), des badges rudimentaires arborent les uns et les autres. Dans cet univers intense et de trés courte durée transite des tonnes de poissons, jusqu'aux ventes les plus attendues des thons rouges obèses et des morceaux de chairs de baleine, morceaux roi du marché. Au cours de ces ventes il est très courant de voir des thons de 250 kg se vendre plus de 15 000 € la pièce.

Tokyo_2000_Marche_poisons_00412 500 tonnes de poissons transitent par jour, 450 espèces de poissons, crustacés ouTokyo_2000_Marche_poisons_0006 mollusques différent sont proposées sur ce marché. Contrairement à son immensité, ce marché de gros est ouvert à tout le monde, professionnels, restaurateurs, mais aussi particuliers qui peuvent acheter en très petites quantités de détails. Cette foule colorée, bruyante, frénétique circule dans ces allées, ou se mêle des touristes, "appareils photos en bandoulière", un peu désorientés et parfois mal accueillis dans ce dédale d'étals. Contrairement à se que l'on pourrait croire l'odeur de poisson n'est pas si présente, cela ne sent pas vraiment le poisson, la glace est quasiment absente, remplacée par d'immenses containers en inox réfrigérés, des viviers, ou des bacs garnis d'eau pour maintenir vivant certaines espèces. On ne patauge pas comme dans certains marchés ou les bottes sont quasiment nécessaires. Bien entendu des poissons surgelés sont également offert à la vente. L'absence de glace s'explique par la qualité organoleptique que doit garder le poisson. On dit ici, qu'un poisson sorti de l'eau ne doit jamais retoucher l'eau. Effectivement tout le travail du Tokyo_2000_Marche_poisons_0019poisson, découpe, etc. se fait dans une précision chirurgicale. Fougou, tora fougou, étranges et mystérieux poissons sont gardés vivants. La découpe d'un thon est extraordinaire à voir, l'officiant muni d'une sorte de perche se terminant par une lame d'acier au tranchant de rasoir, découpe le poisson en parties soigneusement définies, ventrèche, morceau le plus prisé du thon, mais aussi filets ronds, pointe de queue, etc.. puis la carcasse est soigneusement grattée à l'aide d'un coquillage afin de récupérer le moindre lambeau de chair si précieuse, qui sera commercialisée dans de petites barquettes d' une trentaine de grammes, et que beaucoup achètent immédiatement pour les grignoter tout en continuant leur marché. Un peu comme chez nous le casse croute matinal du marché. Dans chaque étal, parfois situé dans un recoin, une foule de travailleurs œuvrent sur des poissons, ici des anguilles tronçonnées avec une dextérité déconcertante, qui seront sitôt laquées. Là des ormeaux de belles tailles, des tentacules de gros poulpes (taco) pour les sushis. Loups vivants conservés dans des petits viviers, coquillages dans un fond d'eau afin de leur permettent de rester vivants. Ici un grand moment pour ces japonais qui m'accompagnent vers un étal de chair de baleine, la chair rouge comme un beau bœuf, ils m'expliquent que cette chair est principalement achetée pour les enfants, et les personnes de santé fragile afin qu'ils soient bien nourri, et en bonne santé par l'apport de cette chair si riche nutritionnellement. Ne souriez pas chez nous, combien de parents achetent un joli morceau de foie de veau pour leurs enfants, plein de vitamines à ce qu'il parait, et se contentant pour eux d'un morceau de viande plus simple. A la réflexion, si le veau était en voie de disparition, quel serait notre attitude? autre débat je le conçois.

Voillà 8h30 le marché se vide, nous nous dirigeons tout à côté rue Uogashi Yokocho, ou se trouve une multitude de poissonneries et de restaurant à sushi, et autres spéciallités ou poissons, coquillages, crustacés sont servis dans de petits restaurants comptoirs, ou chacun de travaille que deux ou trois sortes de produits suivant une spécialité. Huîtres chaudes, grasses accomodées d'une sauce mairin, soja et algues, taco en pétales, tronçons d'anguilles justes caramélisées, salade d'algues, etc.. mais ici pas de fougou, ce poisson n'est servi que dans des établissement trés spécialisés, et travaillé par des cuisiniers ayant une licence spéciale. C'est presque à regret que je quitte ce lieu magique, ou je fut accueilli de partout avec beaucoup de gentillesse et beaucoup de respect. Ce matin huit à neuf heures de cours m'attendent dans un amphîthéatre. Le travail revient, je ne suis pas là en touriste !!!

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Un etal de thon dans un container réfrigéré.

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Coquillages et crabes vivants

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Un grand choix de poissons frais et vivants

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Morceaux de choix pour du thon touge

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Couteaux de découpe pour le thon

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Ici les Anguilles sont tronçonnées avec beaucoup de dextérité

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Des ormeaux de belles tailles

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Le poulpe en tentacules, friandise nommée "taco"

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Les crevettes sont gardées vivantes.

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Quelle précision pour la découpe d'un thon.

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Ici le nec plus ultra du thon pour l'approche de la perfection.

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Cette chair si contreversée, celle de la baleine, si chère aux Japonais.

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Mystérieux et inquiétant le Fougou, ce poisson mortel.

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C'est là que presque tout se décide la Criée aux enchères.

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Arrivage de thons avant la criée.

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Celui ci, un thon obèse montera trés haut plus de 15 000 €

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Une fortune sur ce vieux chariot à bras !

24 août 2010

Beijing Insolite

GR_Chine1_102Beijing (Pékin) en pleine extension, constructions immobilières, routières, aménagements divers, laVoyage_Chine_2_A_GR_133 ville se modernise à la vitesse Grand V. Mais reste encore pleine de constrastes, fugitifs parfois, amusants ou drôles et inattendus pour qui sait regarder, flâner ou empreint de curiosité. Une façade d'un petit restaurant complètement inattendu dans un coin d'immeuble, à des vestiges d'un quartier d'une époque des années 50, ici un petit minaret insolite, ou ce vieux vélo Solex aménagé pour le transport "public". Là toute la tradition mandarin, débouchant dans une grande rue, chaise à porteur, lampions de papier coloré, habits de soie Voyage_Chine_2_A_GR_010aux broderies luxueuses, tout cela pour vous accompagner à votre table, un restaurant situé dans unVoyage_Chine_2_A_GR_012 ancien palais en plein centre de ville. Ou cette table populaire de cuisine ouîghour (Xinjiang) , où les guitares vous accompagnent d'un "flamenco chinois", digne des Gipsy. Plus encore cette sorte de carpe vivante présentée presque à même le sol du restaurant avant qu'elle ne devienne ce plat délicieux, aigre doux, découpée en sorte de hérisson légèrement épicé (cuisine du Séchouan). Sans oublier de cette multitude de vélos presque tous identiques, mais parfaitement identifiables par leurs propiétaires, GR_Chine1_001et chose surprenant non muni d'éclairage. Il paraitrait qu'avec lumière ces vélos seraient sujet à une taxe ! alors que sans... m'a-t-on dit. Es- la vérité ? je resteGR_Chine1_253 septique, mais ici ....Cette grande surface du bijou, magasin immense de plusieurs centaines de mètres carrés, entièrement voués aux bijoux, bagues, chaines, gourmettes, se choisissant derrière des vitrines occupées par une armée de vendeurs en uniformes bleus, calculette à la main, pesant les objets choisis, affichant le prix sur la calculette, négociant, marchandant, proposant un prix afin de conclure une vente, dans une affluence impréssionnante. Le soir un diner dans un restaurant à tendance GR_Chine1_080Thaïlandais plus exotique, situé dans un quartier piétonnier, où la présence de grandes terrasses Heineken dénotent unVoayge_PEKIN_1_197 peu, mais c'est cela la conquête d'un marché. Des soirées sur une terrasse mode ou se rencontre les occidentaux autour de verres de vins, lieu un peu obligé surchargé de monde. Mais je prèfère ces bars boites plus locaux, fréquentés par des chinois autour de vins servi en carafe avec de l'eau gazeuse ou la Voyage_Chine_2_A_GR_141compagnie est agréable et l'ambiance joyeuse !!  Mais où les nuits se racourcissent terriblement.  Voyage_Chine_2_A_GR_208

17 août 2010

Remise des Prix Culinaires peu ordinaire...

Voyage_PEKIN_3_012Aujourd'hui aprés une rapide visite à Summer Palace (Le Palais d'été), suivi au galop, d'une intrusion sur la grande muraille, indispensable, je suis invité pour la remise des Prix de l'Exposition culinaire de ces derniers jours. Une photo officielle est faite dans un hall immense sur les dossiers des chaises duVoyage_PEKIN_2_048 premier rang, sur une bande de papier jaune, sont manuscrit nos noms, en chinois bien entendu !! Aimablement je suis accompagné à mon siège. Je suis assis à côé d'une dame, propriétaire d'une grande chaine de restauration chinoise, quelques mots échangés en anglais m'auront permis de faire connaissance . Souhaitant pour le lendemain, déjeuner pour mieux discuter, un rendez est donc fixé auquel participeront quelqu'uns de ses Chefs de cuisine qui l'accompagnent. La photo qui va être réalisée comporte quelques centaines de personnes sur quatre ou cinq rangs disposés sur un échaffaudage en étages. Les Personnes se rangent avec ordre et discipline, c'est presque silencieux. Trés rapidement  cette foule est placée sous les ordres d'un organisateur qui dicte ses consignes d'une voix ferme et sèche. Le photographe s'installe derrière un étrange appareil photo. Le recul n'étant pas si important  je ne voyais pas comment une photo pouvait être prise devant un parterre de plusieurs centaines de personnes sur une longueur aussi grande. Aprés avoir ordonné de ne pas bouger jusqu'au signal, le déclanchement de l'appareil fit que celui -ci se mit à pivoter lentement prenant une photoVoyage_PEKIN_2_054 panoramique, bien voyons suis- je bête. Trois ou quatre clichés plus tard tout ce monde plus peut être 2 000 invités Voyage_PEKIN_2_055suplémentaires se retrouvent dans la grande salle ou se déroule les Congrés du Parti. Impressionante salle sans aucun pilier, plus de 200 tables rondes sont dressées toutes identiques, plateau de verre tournant, mets préparés recouverts de papier cristal, fleurs et boissons. sur la scène deux rangs de 30 personnes président. Des discours dont un de Mme Y... durera plus de quarante minutes, martelant de la voix et de sa main ses paroles. Cette salle immense était bondée, toutes les tables remplies, des civils, mais aussi beaucoup de militaires. Les régions honorées ainsi que les Chefs de cuisine les représentants sont nommés. Quelques grignotages sur les tables, quelques verres, et les invités quittent la salle bruyamment, en se photographiant. Je suis invité à GR_Chine1_191aller visiter un nouveau salon de thé que veut me montrer Mr Y.. parking devant un immeuble trés typique,GR_Chine1_194 banderolle rouge, l'ouverture est de quelques jours. Trés belle décoration du hall d'accueil , et une succession de salons diversement décorés, moderne, art déco, vieille angleterre ou se mêle meubles de style ancien, un peu surprennant. Puis installé dans un salon, une charmante et souriante hôtesse devant la table à thé, nous prépare le thé, avec tout le cérémonial gracieux et les explications nécessaire. L'eau chaude, ébouillanter les fins mini bols de porcelaine, la prise du thé avec la cuillère de bois, et le trempage des premières feuilles. La dégustation suit avec ses différentes phases olfactives et gustatives que prend le thé au fur et à mesure de ses diverses préparations. C'est un instant de détente, reposant. Le cadre de ce salon de thé est somptueux,GR_Chine1_211 GR_Chine1_197on ne peut pas imaginer cela chez nous, mais ici cela est réalisable et c'est tant mieux. Je pense à tous ces instants de stress, d'énervements, de tension, d'angoisse qui peuvent être effacés dans ces moments, tant les lieux sont reposants, par l'ambiance, le décors, le personnel, la "maggie jaune" oserai-je dire. Les thés que nous dégustons de deux sortes, dans leurs différences évolutions sont surprenant, tilleul, miel, fleurs d'acacia, et autres avec une évulution permanente à chaque phase. Le suivant plus robuste, tanique, puissant, animal presque. Mais voilà toute chose à une GR_Chine1_214fin et raccompagné par notre hôte et son épouse un amical salut et des remerciements pourGR_Chine1_216_B ces instants. Nous voilà déjà sur Beijing .

9 août 2010

La Fondue Mongole ou Shuàn yâng rôu

Fondue_Mongole_1Ce plat traditionnel, convivial est trés populaire à Beijing, réalisé à base d'un bouillon, divers légumes, salades, herbes, viande de mouton et, parfois avec de petits poissons. Shuàn signifiant mijote, Yâng rôu, viande de mouton. Le mouton employé est originaire d'Ujumquin.

Sur une table ronde au centre un récipient en forme de couronne, comme un grand moule àFondue_Mongole_3_Scene_mouton savarin, le centre conique, servant de cheminée. Ceinturant cet ustensile une "étagère" en couronne, sur laquelle sont disposé les ingrédients crus. Sous l'ustensile un récipient contenant de la braise qui permettra au bouillon contenu dans la couronne d'être en ébullition durant tout le temps du repas. La salle au décor surprenant, vaste, sobre, presque froide, une scène et en décors de scène un mouton sur fond vert, son pièçage, et les photos des différentes pièces, gigot, carré,épaule, palette, etc..la table est garnie de différentes herbes, petites courgettes, arachides aux herbes, gousses d'ail entières confites, champignons, sauce à base d'arachide, aigre Fondue_Mongole_2douce, eau tiède parfumée à la fleurs de chrysenthème, bière, la viande des différents morceaux du mouton trés finement coupés et roulés, gras du suif de gigot finement tranché, tripe en lamières blanchies et cuites croquantes. Baguettes et petits paniers pour plonger les ingrédients dans le bouillon. Cela est fort gouteux, pour ma part je préfère plonger la viande rapidement et la garder rosée, mais ce n'est pas du même goût pour mes amis chinois préférant la viande trés cuite. Ce suif deFondue_Mongole_3_dody_bag gigot m'intrigue, le plongeant dans le liquide bouillant, il cuit rapelant un peu ce lard gras italien, c'est trés parfumé. Ce gras chez nous est jeté, partie moins développée car les bêtes sont malheureusement abattues plus jeunes. Ce mouton (ou brebis) est vraiment excellent. Les légumes cuits minutes aromatisés par les parfums du bouillons sont vraiment exceptionnels. Les sauces arachides et autres m'étonnent moins. Légumes, herbes, salades viandes se succèdent au fur et à mesure. Soudain un sifflement comme celui qu'un rossignol surprend les convives.Un homme habillé de rouge, calotte sur la tête une herbe entre les doigts posée sur sa bouche jailli sur la scène, et nous interprête une sérénade sifflotante, bientot rejoints par deux danseuses de jaune vêtues, dansant devant ce décors du mouton dans sa "verdure" au milieu desVoyage_Chine_2_A_GR_258 Voyage_Chine_2_A_GR_257découpes de viandes photographiées. Vraiment surprenant ! mais amusant. Le repas se termine, une serveuse amène des petits bacs de polystirène, et récupère toutes les viandes et légumes séparément, les opercules d'un couvercle, et les donne à un des convives ?? Eh oui le dody bag !!! 

Cette fois ci c'est dans un autre lieu que je vais pour Shuàn yâng rôu. Le restaurant est en étage. Dés l'entrée toujours bien accueilli, à Beijing l'accueil est vraiment présent, un cuisinier tout de blanc vêtu, toque vissée sur la tête est affairé a étirer une pâte sur une table en inox, Voyage_Chine_2_A_GR_262et à côté de lui une plaque de cuisson type plancha. Il n'y avait aucun autre ingrédient autour de luiVoyage_Chine_2_A_GR_263 et seul a l'entrée de la salle à manger. Installé à notre table je ne manquais pas de l'observer. Sa pâte finement étirer il la posa sur la plaque à cuisson et la fit cuire à sec comme pour une crêpe. Malheureusement je ne su ce qu'il adveint de cette cuisson mon attention attirée par ailleur, me fit oublié ce cuisinier, et à ce jour je n'ai pu savoir la suite...Hormis ces photos. Mais pour revenir à cette fondue, là le bouillon est dans une sorte de grande soupière, et tout autour nous est apporté, viande de mouton, finement coupée, préparée dans un office vitré, Voyage_Chine_2_A_GR_266entièrement réfrigéré, tranchée à l'aide de grand trancheur électrique, le thermomètre de l'office indique 5° C, la viande est finement surgelée ce qui permet cette découpe trés fine et de la rouler en aérien rouleaux amenés à notre table. Petits poissons juste étêtés, vidés, remuant encore, deVoyage_Chine_2_A_GR_270 la tripe cuite nature, des quartiers d'oeufs de cents ans, des herbes, salades, légumes, et puis cette chose apparament animale, de forme tubulaire, intrigante, qui n'est pas de la môelle épinière car trop grise et d'apparance trop ferme, et qui fait sourire mes amis. N'ayant obtenu aucune réponse sur l'identité de ce produits, je verrai bien tout à l'heure au cour du repas. Ici ne dit on pas que tout se mange sauf les pieds de chaise et les pieds de Voyage_Chine_2_A_GR_271table !!! Cette fondue est différente de celle mangée précédament mais beaucoup plus originale. Des saveurs différentes, des textures différentes, les petits poissons sont fort gouteux, cuit légèrement dans le bouillon ils se défontVoyage_Chine_2_A_GR_274 sans garder une seule arrête. Et puis ces choses là non identifiées. Bof un panier, avec les baguettes je prends ce morceau et je plonge dans le bouillon accompagné de quelques verdures. Ressorti je mange les verdures avec quelques arachides, puis goutte, c'est pas mauvais, même bon, un soupçon gélatineux, mais gouteux, l'autre partie fait la suite de mon festin, ayant trouve cela bon j'y retourne prend un deuxième morceaux qui subit le Voyage_Chine_2_A_GR_277même sort. Bon quoi je viens de manger le penis du mouton... durant le repas ce ne furent pas les seuls morceaux, beaucoup plus agréable que ces quartiers d'oeufs de cents noir violacés entourés de cette gelée brune, d'apparence moins appétissant, mais bon.. Le surprenant pour nous c'est cette uniformité ethnique que l'on trouve dans beaucoup d'établissement ou le personnel est originaire d'une même région, d'ou une certaine ressemblance de taille et de forme des traits, Mais le temps n'est pas si lointain ou à Paris Brasserie, café, limonadier, marchand de bois, étaient tous originaire d'une même région.

20 juillet 2010

Ballade dans Beijing, autrement...

GR_Chine1_240Le temps est au beau, il faut profiter de ce soleil, la rencontre avec une ville se fait également par sesGR_Chine1_087 rues, les parcs et le regard que l'on peut porter sur les choses ou sur les gens que l'on croisent, instants ou images fugasses parfois qu'il faut savoir saisir. Ce cycliste seul, devant ce décors moderne, ce trio de français sur leur moto side- car, parlant tellement fort qu'ils ne pouvaient  ne pas passer inaperçu dans cette file de circulation. Cette passion pour les cerf-volants, sur des espaces dans les parc, comme celui-ci représentant un rapace, volant au bout de son cable comme un véritable oiseau. celui qui le maniait, maitrisait d'une façon spectaculaire son vol. Direction un marché entièrement réservé à ce loisir, qui est même plus qu'un loisir, une culture plutot. GR_Chine1_010Marché trés colorer, on y trouve de simple voilure, à des assemblagesGR_Chine1_107 complètement délirant. Sur cet espace, chacun y recherche qui de la toile, qui de la couleur ou un cable plus léger ou plus résistant, discussions animées entre acheteurs et vendeurs... De retour en ville dans un parc, des attractions, manèges, balançoires géantes, circuit d'eau, ou petit lac sur lequel naviguent d'étranges embarcations. En décors de nombreuses grues signalent par leurs présences les chantiers de constructions dans cette ville en pleine expension. Le soir tombe, tiens une enseigne Carrefour, arrêt, je penètre à l'intérieur par curiosité, la présentation reste à peu prés indentique à un de chez nous, mais lesGR_Chine1_227 produits sont vraiment différents, dans GR_Chine1_228un coin des produits occidentaux, un peu de vins, quelques eaux minérales, hors de prix pour un chinois. Dans un autre rayon, des feuilles de papier pour imprimante déjà utilisées sur un coté !!! mais moins chères. Au rayon poissonnerie, grands aquariums avec des poissons vivants, sur un autre rayon de grosses grenouilles vivantes, plus ressemblantes à des crapeaux. Et une impressionnante lignée de caisses. Direction  une grande artère, un peu les Champs Elysées de Beijing, avenue piètonnière, ou beaucoup de monde circule. Grands panneaux publicitaires lumineux, cinéma présentant leurs programmes. Sur les trottoirs des statues GR_Chine1_131de bronze grandeurs naturesGR_Chine1_126 représentant un couple de musiciens, un peu plus loin un coiffeur et son client, un pouce pouce de bronze a beaucoup de succés. Les gens se font photographier assis dans la cariole de bronze tirée par un personne tout aussi immobile. Voilà perpendiculairement à cette avenue une rue trés particulière, rue piétonne, dans laquelle sont installés une succession de stands, type "estanco", rouges et blancs, tenus par des vendeurs eux aussi habillés de vêtements aux mêmes couleurs. Dans cette rue tout ce qui peut se manger doit s'y trouver, scorpions, sauterelles, bouillons divers, serpents, étoiles de mer, trés grosses larves, légumes, fruits, sont proposés pret à être consommés. Ne dit on pas en Chine: tout GR_Chine1_148ce dit marche, nage, vole, se mange sauf les pieds de tables et de chaises !!! Une foule de gens seGR_Chine1_138 promènent et mangent tout en marchant. Ma curiosité est grande et l'envie de goûter à des choses étranges ne fait de grandir au fur et à mesure des découvertes. Malgré un avis défavorable de mon accompagnatrice, je ne résiste pas à une coque de racine de nénuphar contenant un petit tronçon de serpent. Pourquoi nous mangeons bien des anguilles! Il faut goûter sans appréhension. Le gout n'est pas si surprenant que cela, même bon, GR_Chine1_153légèrement noiseté, la chair un peu ferme mais goutteuse. Bon pour une fois, passons à autre chose. Une genre de pâté de tête coupé en fine tranches est disposé sur un plateau, à côté un ragout de porc mijote. Je prends une fine tranche de cette terrine, légèrement giboyeuse, trés bonne de goût, je suis étonné mais ne devine pas sa composition, On sourit autour de moi, et on me déclare que cette préparation est à base de chien, bof pas mauvais du tout. La promenade se poursuit tout aussi surprenante que curieuse.

15 juillet 2010

Que l'on appelle ici la Western cuisine ou la cuisine de l'Ouest...

Voayge_PEKIN_1_232Bien compréhensible cette appellation la Western Cuisine ou cuisine de l'ouest. Seul le fait de la position géographique de la Chine par rapport à nous, à Ouest de la Chine !!! Il existe au sein de CCA (China Cuisine Association)  un "Députy Secrétary General, Vice-Chairman of Western Cuisine Commitee of CCA", dont j'ai fait la connaissance et que j'ai eu le plaisir de recevoir en France dernièrement. A Beijing, des Chefs de cuisine chinois s'initient à la "Western Cuisine", contrairement aux cuisiniers japonais, qui à une certaine époque, étaient omniprésent dans toutes les cuisines de France, de la plus prestigieuse auxVoayge_PEKIN_1_210 plus classiques, séjour de un à trois ans, trés souvent pris en charge par les entreprises japonaises, En Chine le niveau de vie salarial ne permet pas de tel séjour, en ayant organisé quelques uns, cela s'est avéré délicat, mais fort intéressant. La barrière de la langue ne fut pas la plus grosse difficulté à surmonter, mais la petitesse du territoire et le niveau de vie financier furent les plus délicats à résoudre. A Beijing (Pékin) un centre de formation est en place, il est beaucoup plus simple de faire venir des stagiaires de diverses régions Voayge_PEKIN_1_233à Beijing, manager par un Chef francais, italien, espagnol ou allemand (eh oui !!) suivant les besoins, car certaines régions ont une fréquentation plus particulière en fonction de relations industrielles, par exemple dans la province de Jiling où l'industrie allemande est bien implantée, pour certains établissements une cuisine germanisante sera plus adaptée et demandée.

Ce centre est équipé de cuisines à l'occidentale, fours de dernière génération, fourneaux (pianos)Voayge_PEKIN_1_234 traditionnels, placha au chrome, batteurs, mélangeurs, mixeur ou blinder, matériel peu utilisé traditionnellement en cuisine chinoise, mais qui dans ce cadre, sont absolument nécessaires. Des cours théoriques de cuisine, les cours d'histoire de la cuisine afin de mieux appréhender cette culture, des leçons de goût, l'approche étant différente de la notre, sont nécessaire à la pratique de la Voayge_PEKIN_1_235cuisine occidentale, et bien sûr des cours pratiques. Tout cela se faisant par l'intermédiaire d'interprètes, l'anglais étant trés peu pratiqué dans ce milieu professionnel. Les échanges sont de grandes qualités, les Chefs  assistant à ces cours sont des ouvriers déjà bien rodés à leurs métiers, responsables de cuisine de grands hôtels ou créateurs de chaines de restauration. Le soir chacun d'eux veulent me faire découvrir un peu sa cuisine, et Beijing regorge de restaurants régionaux, de la cuisine extrèmement relevée du Séchouan, avec des écrevisses extraordinaires de qualité, qui aprés un moment de surprise par la violence de leurVoayge_PEKIN_1_236 assaisonnement, vient une sorte d'anesthésie, qui permet d'apprécier cette préparation. Au restaurant du Xinjiang, dans lequel j'ai mangé, notamment, une fabuleuse épaule de mouton, et écouté "du flamenco chinois!" eh oui... pardon à Manitas !!! Cette grande region est une province un peu particulière comme me l'explique L.., elle est d'origine ouïghour, parle et écrit, à ma surprise, une écriture qui ressemble plus à de l'arabe qu'à du chinois, Voayge_PEKIN_1_237au début j'avais pris cela pour de la sténo !!! aprés explication c'est une langue et écriture d'origine turque parait il. De confession musulmane, elle essaye de garder la culture de ses origines, malgré une certaine forme de "normalisation" due à la présence nombreuse de "Hans" (chinois), dans cette province plus grande que la France, puisque faisant plus d'un million de Km2. Zhou, journaliste d'une chaine de TV, nous fit découvrir un artisan extraordinaire: un souffleur de caramel !! Zhou me conduisit en metro (impossible à prende seul évidament), on est sorti vers l'hotel de Beijing (?), puis on a marché. Il me semble que c'est dans un quartier de Wangfoujing que l'on était. Un etal, un homme etVoyage_PEKIN_2_022 une femme Mr Kong Ling, pratique le soufflage du caramel, comme pour celui du verre. Des figurines, des petits objets ou des signes du zodiaques (chinois) sont fabriqués en direct devant les passants. Extraordinaire artisan, prenant une boule de caramel dans un petit chaudron placé prés d'un réchaud à gaz, il façonne avec une rare habileté un animal représentatif: petit singe, lapin, etc..laissant pendre un fin morceau qu'il place dans sa bouche, et donne la forme souhaitée. Puis le peint et le place sur une tige de bambou. Cela parait être d'une facilité déconcertante en apparence, comme certain souffleurs de verre dans des cristalleries. On peut le manger ou le conserver au frais des années ???, Des figurines d'apparences humaines demandent beaucoup plus de temps avec leurs accessoires et je j'ai pas eu l'occasion de voir une réalisation sur place. Il pratique également la confection  de figurines en pâte de farine (?). Cet Art est parait-il fort ancien et pratiquement en voie de disparition, le sourire jovial de Kong était une véritable invitation à le regarder "travailler", je serais resté volontier la journée entière, avec cette folle envie d'apprendre et d'essayer, comme en pâtisserie on tire ou on souffle le sucre pour réaliser des fleurs ou fruits soufflés. C'est avec regret que je quitte Kong et son étal, heureux d'avoir connu ce magicien artiste du caramel. Merci Zhou de m'avoir permis cette rencontre d'un autre temps, véritable trésor préservé. Demain un autre jour, une autre Chine celle des cérémonies officielles, La remise des Prix de l'Exposition culinaire au Palais du Peuple.

6 juillet 2010

Olympiade de cuisine chinoise, à Beijing...

Voayge_PEKIN_1_025Durant l'exposition de cuisine chinoise organisée tout les cinq ans à Beijing, un concours de cuisine préparations chaudes est également réalisé. Des techniques de cuissons, des préparations, des sculptures sur légumes, sont mis en oeuvres dans l'enceinte d'une cuisine complètement différente d'une cuisine occidentale. Brûleurs pour Wook, à l'allumange presqueVoayge_PEKIN_1_079 détonnant, réserve d'eau autour des réchauds. Cuisson de volailles par arrosage permanent d'huile chaude aromatisée. Pétrissage de pâte par brassage et étirage manuel. Utilisation de produits particuliers tel que racine de nénuphar, scorpions. poussins de quelques jours, etc... tous ces plats sont présenté à un jury de Chefs chinois, appréciant originalité, respect de tradition, accord Voayge_PEKIN_1_170met santé et bien être, gout, qui aprés délbération notera, notes qui s'ajouteront à celle de l'exposition et qui permettront lors de la cérémonie finale d'accorder des titres de Maîtres de cuisine, titre particulièrement honorifique particulièrement apprécié, comme nos MOF en France (Meilleurs Ouvriers de France). L' honneur qui m'est accordé de participer de l'intérieur à cette manifestion,Voayge_PEKIN_1_188 est une chance  pour apprécier le travail qui s'accompli, mais surtout à comprendre cette cuisine si éloigné de la notre par sa philosophie et sa technologie, mais aussi par sa diversité régionale. Un détail tout de même m'interpelle, c'est cette veste blanche portée par tous les cuisiniers, un symbole que l'on ne devrait pas négliger. Voayge_PEKIN_1_173Egalement, comme chez nous, le peu de femmes présentes, bien qu'en France ce nombre soit en progression en formation professionnelle, mais avec un abandon trés important les toutes premières années, dû principalement à des questions familliales. En Chine de nom de l'établissement prime sur la notoriété du Cuisiner, ceVoayge_PEKIN_1_133 vedétariat présent chez les cuisiniers occidentaux n'est pas encore de mise ici. Pourtant une association nationale trés influente existe, la CCA, China Cuisine Association, le siège est à Beijing, avec des relais, dans toutes les régions ou provinces, restant toutefois sous une influence officielle, comme je pourrais m'en rendre Voayge_PEKIN_1_186compte lors de la cérémonie de clôture. Voayge_PEKIN_1_189

21 juin 2010

Beijing... Le temps des cerises.

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Le temps des cerises, ces petits fruits de printemps que petits ou grands ne semblent jamais y résister !!!! Le Printemps est presque partout le même.

15 juin 2010

Au palais du Peuple la Cuisine régionale chinoise..

Roissy Ch de Gaulle, la pagaille, grève du personnel, aujourd'hui c'est celui de l'entretien des surfaces, et apparament cela n'est pas le premier jour, drôles d'images, le sol est jonché de papiers, gobelets, revues et journaux restes de sandwichs, enfin de tout ce qui aurait du être ramassé, enfin au moins ce ne sont pas les vols qui sont affectés aujourd'hui. Celui de Beijing ( Pékin pour les français !) est normalement programmé.

Voayge_PEKIN_1_073Embarquement traditionnel, contôles divers, fouilles, etc, cela est normal, si la sécurité est à ce prix, il vaut mieux voyager serain, c'est plus agréable. Décollage à l'heure, et le vol est confortableVoayge_PEKIN_1_081, dans les premiers numéros de sièges, il est vrai que le confort est sans comparaison, cela me change du précédent voyage pour lequel je n'avais eu droit qu' à un numéro beaucoup plus grand , mais quand même devant une sortie de secours !!  (ceux qui prennent l'avion me comprendront !!!

Arrivée à Beijing Internationnal, bagages, immigration, Custon, un peu long, mais sans problème, j'espère que mon ami Tian est à l'heure. Aujourd'hui en plus de mon travail, je suis invité à co-Présider l'Exposition de cuisine chinoise qui est organisée au Palais du Peuple, manifestation qui se déroule tout les cinq ans. Une équipe de Voayge_PEKIN_1_082la télé française est venu, également pour réaliser un reportage sur cette exposition qui sera diffusé sur la 5, "Le Secret du Festin Chinois" réalisée par Fabrice Monod. Dehors Tian, fidèle au rendez vous, m'accueille. Et Voilà direction Beijing. Direction l'hotel où je prend possession de ma chambre, agréable, donnant sur un ancien quartier de Beijing.Aprés quelques rendez vous professionnels,Voayge_PEKIN_1_124 direction le Palais du Peuple où je suis attendu. Le Palais du peuple de situe prés de la place Tien en Men, c'est le batiment ou se tient tous les Congrés du Parti. Devant sont garées les voitures officielles, dont celle qui m'a emmenée, plaque rouge et immatriculation dorée. Devant le Palais, des cuisiniers chinois, des officiels, quelques mots d'accueil assez officiels, un ruban rouge garni Voayge_PEKIN_1_134de fleurs accroché au revers de la veste blanche. La visite de l'exposition peut commencer. Dans cette immense salle des stands sont dressés avec des décorations riches, pour d'autres beaucoup plus modestes, un peu en retrait des autres. Des hotesses en habits traditionnels guides et reçoivent les visiteurs.  Toutes les régions ou provinces sont représentées. Cette exposition présente des préparations froides, etVoayge_PEKIN_1_147 les jours suivant les représentants de chaque délagation officieront pour des préparations chaudes, suivies de dégustations. Une foule à trés grande majorité masculine se presse autour des stands, prenant photos ou prenant des notes sur des blocs. Je peux me Voayge_PEKIN_1_132rendre compte de cette cuisine si diversifiée, avec les plats dont les éléments finement coupés reconstituent  des motifs hauts en couleurs, mais dont la composition n'est pas le fruit du hasard ou choisi pour la couleur, mais pour des raisons de vie. Chaque élement apporte quelque chose au corps ou l' esprit, bon pour la circulation du sang, du foie, de l'équilibre, etc... mon ami, chef de cuisine dans un grand établissement de Changchun, m'explique en détails ces compositions, et la philosophie de cette cuisine. Col bleu, blanc, rouge à la veste, je ne passe pas inaperçu, et leVoayge_PEKIN_1_107s photos vont bon train, je suis reçu avec tellement d'égards et de gentillesse, qu'il serait fort déplacé de ma part de ne pas me prêter à ce jeu, représentant par ailleurs la France un pays ou la Cuisine est placée au rang de l'Art, Voayge_PEKIN_1_113pouvant être aussi rivale d'une certaine cuisine chinoise. Je dit une certaine cuisine chinoise, car d'une région ou province à l'autre, les mets présentés, sont totalement différents. Voici le stand que je devine représentant le Tibet (?), habillés de vêtements de cuir, chapeau sur la tête, le visage trés sanguin, ces personnes m'accueillent avec un bouillon servi dans une tasse, irisé d'une fine Voayge_PEKIN_1_162pellicule graisseuse, bouillon trés parfumé, avec un arrière gout un peu rance.  Un bouillon de viande de yack et de beurre, sur le stand des plats au décor naîf représentant une    , avec de la viande séchée, un autre plat représentant un enclos. Cette simplicité est touchante, comparée à cette autre cuisine artistiquement présentée dans des vaisselles somptueuses. Le reportage diffusé en France par la suite, ne montrera pas cette différence, dommage. La visite  se poursuit, dans cette immense salle. Ce soir je suis invité au restaurant       .

30 mai 2010

Trois petits tours et on quitte Marrakech

Marrakech_097Voilà la Palmeraie sous un ciel un  gris, quelques gouttes de pluie, mais qui n'y paraitront plus dans un moment. La veille dans le hall de l'hôtel une rencontre, se retrouver nez à nez avec un ami, qui accompagné de son épouse venait passer quelques jours de vacances, dans ce même hôtel, une rencontre amicale et joviale,avec Nicolas, le hasard de la vie, malheureusement la dernière foisMarrakech_011 que je le reverrais. Ce matin petit déjeuner, buffet des plus apétissant, jus de fruits merveilleux, à notre table Nicolas et son épouse m'ont rejoint, bavardages et curiosités, ils resteront sur place au golf,  avec C.. nous irons en ville visiter et faire les dernières emplèttes toujours accompagné de notre ami Hassan. Un taxi nous amène au jardin Majorelle. Jardin crée par le peintre Jacques Majorelle, qui fut racheté plus tard par Yves Saint Laurent. Lieu magique, verdures, ombres, Marrakech_175fraicheur, plantes des cinq continents s'y trouvent réunies. En cette période il y a peu de visiteurs, cela est fort agréable. Le bleu surprenant des façades, ajoute à cette palette colorée. Une visite à la moquée de la Koutoubia s'impose, malgré tout, Un des plus beau monument, construit au XII ème,  Minaret majeusteux, qui s'impose encore plus la nuit. Une pose déjeuner est nécessaire, se rafraichir, une salade et en route vers vers les souks pour des derniers épices, et autres petits souvenirs et la place Jemaa ElMarrakech_194 Fna pour un dernier tour dans cette sorte de cour des miracle fascinante, colorée, pleine de certains mystères pour nous. Ce soir diner dans la médina au restaurant Dar Fez, dans un riad du 17ème siècle, un patio verdoyant, éclairé par la lueurs des chandelles, une ambiance feutrée et une musique envoûtante Un festivals Marrakech_200de salades marocaines servies sur petites assiettes, Pastilla aux pigeons, briouats (feuilles de bricks farcies aux amandes, crevettes, au poulet ou au khii (viande de bouf séchée cuite avec des épices). Couscous aux septs légumes avec agneau ou poulet; Tagines poulet citrons, pruneaux boeuf, tagines aux cardons, Pastilla au lait, parsemée d'amandes et  arrosé de lait parfumé à la fleur d'oranger. Thé à la menthe servi avec toute la dextérité et la fantaisie adroite du serveur le faisant couler pour l'aérer de toute sa hauteur dans le petit verre sans en mettre àMarrakech_222 côté. Service en costumes traditionnels avec beaucoup de gentillesses. Une soirée de fin de séjour qui laisse toujours des souvenirs et des regrets comme toujours Marrakech_240lorsque le départ approche.  Dernière nuit et demain dans l'avion qui nous ramènera le repas sera surement différent !!! 

                 Marrakech_241

25 mai 2010

Marrakech à Ouarzazate, la porte du désert.

Hier au soir la réception de l'hôtel me fit savoir que j'avais un véhicule pour Ouarzazate. Le directeur me recommanda de ne pas passer le col de Tichka s'il faisait mauvais,  il était fort possible de ne pas pouvoir le repasser à cause de la neige au retour et de rester bloquer à Ouarzazate. Sur ces recommandations une nuit de repos est necessaire car la journée sera longue.

Pret tôt le matin, notre chauffeur, nous attend, le véhicule, un gros 4x4 rassurant, Hassan est aussi du voyage ayant pu seMarrakech_124 libérer de sa journée de travail, nous voilà donc tous les quatre, aprés un frugal petit déjeuner, embarqués dans notre voiture direction Ouarzazate. Distant d'un peu plus de 200 km, la route est paraît il, assez fréquentée par des camions et autocars. A la sortie de Marrakech un panneau signale que le col du Tizi n' Tichka est ouvert et praticable, voilà une bonne chose. Nous roulons sur la P31. La route passe non loin de la kasba d'Aît Ourir, un village au coeur d'une immense oliveraie. La route s'élève, ponctuée de villages de pierres sèches au toit plat. Des terrasses taillées à flan de montagne révèlent des traces de cultures. Un arrêt à Taddert à 1650 m d'altitude, petit village tout en longueur, des petites gargotes nous permettent de boire quelques boissons Marrakech_121chaudes, et un en cas servi en tajines posées sur un petit réchaud à bois, ainsi que quelques brochettes. Des vendeurs de pierres disposent leurs étals. Le soleil est présent mais le froid est vif. La route s'élève en lacets trés serrés pour franchir le col du Tizi n' Tichka, la neige est présente partout, nous sommes à 2 260 m, avec des paysages incomparables du Haut Altlas. Dans un site complètement dénudé, le vent est violent et glacial, quelques photos et nous nous engouffrons à nouveau dans notre voiture. Hassan nous suggère de passer par Télouet, Ce gros village était, avant la construction de la route du Tichka, le passage obligé des caravannes, d'ou la puissance de la famille du Glaoui qui prélévait un droit de passage, et dont la forteresse faisait office de caravansérail. Cette région trés accidentée était le fief du pacha de Marrakech dit le Glaoui. Ce gros village arrosé par un oued et porte les traces de champs cultivés. On atteint la kasba par une piste qui conduit jusqu'à la porte principale du Dar GlaouiMarrakech_120. Cette ancienne résidence qui, jusqu'à la fin du protectorat français, représentait le pacha de Marrakech, se dresse sur une colline, composée d'un ensemble de batiments, communiquant les uns aux autres par des cours et cernés par une muraille crénelée. Malheureusement l'ensemble est en trés mauvais état, parce que, volontairement abandonné.La visite s'effectue accompagné d'un gardien. Seules deux pièces des somptueux appartements ont été sauvegardée.Une très belle salle de réception, le sol et les murs sont recouverts de mosaïque et les plafonds sont de stuc sculpté et de bois peint. Cette décoration  riche, surprend avec l’austérité de l’architecture berbère de l’ensemble. Depuis les terrasses  La vue est très belle sur le djebel Ghat à plus de 3 800 mètres. De cette magnifique résidence fissurée de manière importante, émane une atmosphère d’abandon, tous les biens de la famille du Glaoui furent confisqués après sa mort dans les années 1955, ce qui explique l’état dans lequel se trouve cette Marrakech_127kasba. Mais le détour en vaut la peine. A présent sur la P31, direction Ouarzazate. La route est jalonnée de kasba,  dominées par les greniers fortifiés dans lesquels étaient engrangés les récoltes. Sur les conseils de Hassan, nous quittons la P31 pour  aller sur Aït Benhaddou. Un très beau village, un entassement de maisons fortifiées adossées à la montagne, très bien conservé, cet étonnant décor ne semble pas avoir changé depuis la nuit des temps. Dédale de petites ruelles, de passages couverts qui desservent des maisons. L’envie de pénétrer dans l’une d’entre elles est grand,  cela est possible nous dit Hassan,  mais notre discrétion nous l’interdit. Regarder, admirer, côtoyer, partager oui, mais le voyeurisme indélicat  appareil photo en bandoulière ? En montant jusqu’au donjon de l’ancienne kasba, en ruine, on domine toute une région désertique, et l’on aperçoit au loin le Sahara. Un peu de piste et nous voilà revenu sur la P31, et continuons sur Ouarzazate. Petite déception à l’arrivée. Cette ville fondéeMarrakech_134 pour être un poste militaire au début du siècle dernier, est une capitale administrative de la région. Elle ne possède aucun des charmes d’une médina. Elle offre toutefois une étape agréable, avec un parc hôtelier de bon confort, ainsi que des maisons d’hôtes. Cela nous permet de nous restaurer, salades fraîches parfumées à la coriandre et de quelques gouttes de fleurs d’oranger, tajines au citron et amandes, brochettes à la braise, un pain rond cuit sur pierre. La ville est traversée d’Ouest en Est par une longue et large avenue, du nom de Mohamed V. En direction de Boulmane, Marrakech_146on arrive à la kasba de Taourirt, ancienne résidence du pacha de Marrakech. On peut voir les anciens appartements du Glaoui, salle à manger, la chambre de la favorite, ont conservé leur décoration de stuc peint et les plafonds de bois de cèdre. Depuis des fenêtres on aperçoit un quartier qui parait à l’abandon. De l’autre côté de l’avenue, un centre artisanal abrite des boutiques qui proposent divers objets en pierre, poteries, tapis dits de Ouarzazate, de pièce de cuivre. Chez l’un d’entre eux, un cousin… à Hassan, nous y recevons un accueil des plus amical. Après quelques transformations vestimentaires, c’est ici quMarrakech_145e je failli vendre mon second(e) de cuisine.. !!! une gazelle économique, à laquelle j’attachais tout de même quelques importances, d’où mon refus, malgré l’insistance de mon acheteur… !!!  Je lui promis en contre partie d’en faire une star. Direction les décors de cinéma qui depuis longtemps sont installés dans la région,  Astérix ? Cléopâtre ? Le Diamant du Nil ? mais point de Claude Lelouch ou autres metteurs en scène. Alors quelques photos de star et retour sur Marrakech

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