Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de GR
Archives
24 mars 2014

Voyage en Mongolie: Carnet de voyage d'un grand père et ses deux petits enfants chez des éleveurs nomades mongols

Photos et textes protégés par Copyright © - Tous droits réservés – All rights reserved –
Tous les éléments de ce blog sont la propriété exclusive de Georges Rousset  Pierredelune,  sauf mention contraire explicite. Toute reproduction totale ou partielle, de texte ou photos, est interdite sans autorisation écrite de son propriétaire.  Si vous trouvez ces textes ou photos intéressants, d’avance, un grand merci de mettre un lien vers mon blog.


CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE

Du Rêve à la Réalité :
Depuis un certain temps, l'envie de partir à la découverte de la Mongolie couvait dans ma tête, plus exactement dans le tiroir de mes rêves. Envie aussi d'emmener avec moi, mes deux petits enfants âgés de 13 ans passés, à la découverte de ce pays immense, peu peuplé, mais avec des gens dont l'histoire est riche de son passé, de ses traditions, et de sa vie actuelle. Cette envie très forte, se concrétisa, un jour de décembre. Aller piocher dans le tiroir des rêves pour remplir celui des souvenirs !
Pour ce Noël 2012, Yann et Axel eurent  au pied du sapin une grande enveloppe chacun. A l’intérieur de laquelle : le voyage en Mongolie, après avoir reçu, bien entendu, l’assentiment de leurs parents enchantés du projet.
Le projet du séjour : vivre dans différentes familles nomades, juste entre nous, ayant pour tout compagnons de voyage un interprète et un chauffeur. Assister à la fête du Naadam à Oulan-Bator, et voir le festival du yack dans la vallée de l’Orkhon en fin juillet. Ces bases posées je suis parti à la recherche d’un organisateur. Très vite furent exclu les principaux Tours opérators, dont les programmes ne correspondaient absolument pas à mes attentes, craintes qui se sont confirmées visuellement lors de mon séjour.

Entrée d'un village pour touristes

 Un article sur un journal attira mon attention. Un jeune mongol mettait en place des circuits séjours individualisés. Expliquant qu’il voulait créer un tourisme participatif et responsable, capable faire partager et de protéger la culture mongole, de générer un revenu supplémentaire aux  familles nomades qui hébergeraient ces visiteurs, offrant ainsi une véritable authenticité de la découverte de la vie nomade. Cette possibilité de vivre au sein d’une famille, dans les conditions de vie de leur quotidien m’attira, ne voulant pas faire un circuit touristique organisé conventionnel et être logé dans des villages vacances constitués d’un ensemble de gers, d’un réfectoire, de cabines de douches avec eau chaude, qui n’ont rien à voir avec la vie des véritables nomades.

Le village pour touristes loin des nomades, un confort à l'occidentale.

Je pris contact par internet avec cette personne. Les informations misent à disposition sur son site, les différents articles des revues spécialisées, quelques témoignages (bien qu’il faille toujours les considérer avec beaucoup de réserve), me mirent en confiance. Je pris la décision de choisir Nomad Planet et son directeur Munkh-Erdene Kulrelbaatar. Petite agence tenu par les deux frères et leur sœur vivant à Oulan Baator, l’un francophone, séjournant parfois sur Paris permettant un contact direct possible. Je me lançais alors à la recherche du vol le plus pratique et confortable au sens durée. Plusieurs possibilités au départ de Toulouse avec Turkish Airlines, via Istanbul, mais 23 h d’escale à Istanbul. Montpellier, Marseille, via Paris, puis Moscou ou Beijing. Mon choix s’arrêta sur un vol Marseille, Munich, Beijing, Oulan-Bator. L’aéroport de Beijing est beaucoup plus confortable et accueillant que celui de Moscou, la compagnie Air China de meilleurs services. Début Mars les billets sont achetés, le choix de réservation des sièges est plus important. Les tarifs toujours un peu flous sur internet, taxes, frais de dossiers pas toujours indiqués, la complexité de la réservation lorsqu’il s’agit d’un vol engageant plusieurs compagnies aériennes, le choix de réservation des sièges quasiment inexistant, les meilleures conditions ne mentionnant pas le nombre de places disponibles au tarif indiqué, et, lors de l’achat de plusieurs places sur internet, il est fréquent de voir une ou deux places offertes à un prix, et les autres à un prix supérieur. La réservation des sièges quasiment inexistante longtemps à l’avance, des relations avec un SAV parfois très  délicates, je me suis donc adressé à une agence agrée auprès des compagnies aériennes, Havas Voyages de Montpellier. Surprise, la tarification a été identique à celle des meilleures conditions d’internet. Les billets validés, les places choisies réservées pour l’aller comme pour le retour en poche, voilà une bonne chose de faite.
Un dernier contact avec l’agence mongole pour valider la réservation du séjour. Un bon de commande clair, net, précis, mentionnant en détails les conditions du séjour, la liste complète des fournitures et services inclus, fourniture d’un interprète, d’un chauffeur, d’un véhicule 4x4 de bon confort, du carburant, les repas et petits déjeuners, accessoires, etc.. le tarif net pour les 3 personnes. Les échanges ont été rapides, une liste de conseils pour les visiteurs jointe, voilà, il n’y a plus qu’à attendre le mois de juin pour la demande des visas.
Profitant de cette période d’attente pour préparer ce séjour, quelques lectures, comment créer des contacts avec les familles malgré la barrière de la langue, la connaissance de quelques coutumes ou civilités à respecter. Voilà pour ne pas trop paraître pour un touriste lourdaud…
Munkhe Erdene dans ses conseils, m’avait suggéré l’apport de quelques menus cadeaux à échanger. Je suivi ses conseils, sans toutefois faire dans l’humanitaire qui n’est en aucune façon l’objet de ces petits présents. Parmi ses conseils, celui de laisser quelques photos souvenirs prises lors de notre séjour. Cette idée me séduit, je pensais à un appareil Polaroïd, ancien il est vrai, pratique car émettant des photos immédiatement. Sur Internet un appareil vaut entre 15 et 30 €, sur le moment l’achat n’est pas très onéreux. Recherchant ensuite pour le papier, là, problème, il vaut une petite fortune, la ramette de 10 photos autour de 20 à 30 € !!! Papier souvent ancien (de collection !), dont le résultat n’est aucunement garanti. Le budget s’envolant, l’idée est abandonnée. Dans la continuité de mon idée, je découvre sur internet que Canon vient de sortir une mini imprimante photo d’un format 10x15, de bonne qualité, la Selphy 810, de taille très réduite, d’un poids de 810 g. Un tarif de 120 à 130 € est mentionné sur plusieurs sites. Affinant mes recherches, sur le site de Carrefour je la trouve à 69 €, le papier ainsi que l’encre pour 33 € les 108 photos. Banco !  pour l’alimentation électrique peu de possibilité en Mongolie une batterie rechargeable est proposée pour cette imprimante, offrant ainsi une certaine autonomie, mais cette solution s’avérera impossible. Cette batterie, bien que présentée sur différents sites, dont celui de Canon, fut introuvable chez aucun fournisseur, à croire qu’elle n’existe pas encore sur le marché et que Canon attend de voir ses ventes de Selphy 810, pour lancer la production, cela arrive souvent pour des produits mis en ventes virtuellement !!! Le problème fut résolu par un très léger convertisseur de 12 volts en 220 volts à pinces, alimenté par la batterie du véhicule ou par les batteries solaires en 12 volts sous les yourtes. Cela me permit de distribuer de magnifiques photos d’un format cartes postales pour le plus grand plaisir des personnes qui nous accueillaient.

Des vêtements légers mais chauds, coupe vent non bruyant pour ne pas effrayer les chevaux, duvet de couchage (possibilité d’être fourni par Planet Voyage) avec sacs de soie, serviettes micro fibre, chaussures de marche, produits de toilette bio dégradables, quelques crèmes de protection, les 20 kg de bagages autorisés sont vite atteint si l’on ne prend pas garde. Partant avec deux adolescents, une petite trousse à pharmacie pour les petits bobos, une petite trousse médicale pour les petits inconvénients ou petits soins en cas de besoins, trousse conditionnée sur les conseils d’un médecin. Les deux, par chance, ne seront d’aucune utilité et feront la joie de certaines familles. Mais prévenir est nécessaire dans ce pays où les soins ne sont pas à la porte de la yourte… Quelques gourmandises de type dosettes de lait concentré sucré, Tonimalt, et quelques plats lyophilisés pour faire face à une lassitude alimentaire des deux garçons en cas de besoin. Mais ce ne fut pas le cas, et seul, le Tonimalt eu du succès, tant auprès des garçons que de nos accompagnateurs !!!
Le temps s’écoula lentement ou trop rapidement, juin la demande des visas fut faite auprès de l’ambassade de Mongolie, le retour des visas sans problème.

Le Grand Jour…
Et voilà le jour J est là… demain nous décollons de Marseille à 06 : 30. La nuit va être courte (et agitée). Départ de Montpellier à 03 :00. Marseille sans problème, les bagages iront directement à UB parfait, aucun excédant,  le mien 22 kg passe. Contrôle de sécurité, appareils photos, et petit électronique RAS, portique RAS, seul, je ne passe pas, de simple chaussure de marche souple achetée à Décathlon sont suspectes !!! Retirer les chaussures, les repasser sous le tunnel, vérification des chaussettes et de la voute plantaire !!! Rien, il en sera de même à tous les contrôles de sécurité lors du voyage, et pourtant elles n’avaient aucun renfort spécifique, si vous achetez des chaussures pour voyager vérifiez qu’elles passent aux contrôles… cela vous évitera de vous déchausser à chaque escale... !!!

Aéroport de Munich

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Direction Beijing avec Air China

 

Décollage de Marseille avec Lufthansa arrivée à Munich, 2 heures d’attente qui permettent de prendre un petit déjeuner, et d’embarquer sans stress. Le vol vers Beijing avec Air China est sans problème, les deux garçons endormis lors du service repas seront servi à leur réveil sans avoir eu à le demander.

 

 

 

 

 

 

Un vol tranquille...

1131 blog

Arrivée à l’aéroport international de Beijing, contrôle immigration en zone transis avec la rigueur chinoise, (mes chaussures !), attente dans la zone transits internationaux aménagée de nombreux et confortables fauteuils munis de prises électrique permettant de recharger PSP ou autre appareil, de nombreux restaurants très confortables, ainsi que des boutiques de luxes permettent de faire passer le temps d’escale rapidement. Nous embarquons par le même terminal pour Oulan-Bator avec Air China, dans deux heures nous serons en Mongolie.

 

 

 

Survol de la Chine.

Atterissage sur la piste de Ulan Bator

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée à 10 :30 à Oulan-Bator, immigration, récupération des bagages sans aucun problème.

116 blogDans le hall quelqu’un nous attend c’est « notre » chauffeur qui fera avec nous tout notre séjour. Mendee c’est son prénom. 45 ans environ souriant, accueillant, prenant soin de nos bagages, il nous accompagne jusqu’au 4x4 qui nous est attribué. Véhicule impeccable, neuf, bien équipé, très propre tant à l’extérieur, qu’à l’intérieur et, qui le restera tous les jours  durant notre séjour. La route, moitié asphaltée, moitié piste, qui amène à UB est surprenante, on est loin de ces grandes artères desservant les aéroports de nos métropoles. Mendee est un chauffeur attentif, conduisant avec souplesse, nous amène jusqu’à notre hôtel.

 

 

 L’hôtel Diplomat est surprenant, mais bien que très récent le décor est kitch, étonnant, les chambres sont très spacieuses, salle de bain, grande entrée, literie très correcte.

Le temps de se rafraichir par une douche bienvenue, un jeune homme de 25 ans vient nous chercher pour nous guider dans Oulan-Bator.

Ce garçon prénommé Alenko, parle un français impeccable,  information demandée, il a appris de français dans une université de tourisme et de management, au Maroc (!), grâce à une bourse.Yann Axel notre guide Alenko à Ulan Baator

Nous rencontrerons par la suite, plusieurs jeunes gens ayant eu le même parcours universitaire et parlant un français parfait… étonnant ! Déjeuner dans un restaurant, on nous sert trois sortes d’excellents raviolis mongols. A l’extérieur la chaleur se fait sentir, Nous nous dirigeons à pied vers le stadium où se déroulent les fêtes nationales du Nadaam.

009 blogEn extérieur une foule hétéroclite, vêtements modernes, habits traditionnels, splendides manteaux brodés (del), des vêtements aux couleurs vives, d’autres plus sobres, des chapeaux très particuliers, des cavaliers, parfois très jeunes, montés sur des chevaux que l’ont sent vigoureux,  déambulent sur un terrain en terre battue, au milieu d’étals où sont présentés pèle mêle : articles artisanaux, objets à base de feutre, garnitures, cordes tressées, chapeaux de feutres, boissons, etc… nous trouvons à « acheter » 4 places pour le stadium (complet) afin d’assister au spectacle des lutteurs, tireurs à l’arc, à l’ arrivée des différentes courses de chevaux. Acheter, je devrais dire trouver des places auprès de vendeurs non officiels qui proposent des billets. Alenko porte son attention à ce que les billets soient valides et bien placés. Je les achète pour un montant de 32 000 ŧ (16 € les quatre), le tarif officiel était de 24 000 ŧ  (12 €), pas de quoi fouetter un chat ! En effet au change effectué le matin dans une banque 1 € égale 2 000 ŧ (tugrik).

Lutteurs traditionnel des fêtes du Grand Naadam

 

 

 

 

A l’intérieur du stade une foule colorée tapisse les tribunes, ainsi qu’au milieu du stade, où, gardes, lutteurs, archers, cavaliers, arbitres rivalisent  d’habits hauts en originalité et en couleurs pour nous occidentaux. Pour les mongols se ne sont que les habits coutumiers de ces jours de fêtes.

 

 

 

 

 

 

Une foule colorée dans les tribunes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coca Cola sponsorise  cette manifestation  il s’en consomme des milliers de litres rien qu’a voir le ballet bien orchestré de plusieurs dizaines de porteurs de cette boisson, portant en courant, de pleins paniers de verres carton de 50 cl, au travers du stade vers d’autres distributeurs situés dans les tribunes pour les porter aux spectateurs assis,  cela aux quatre coins du stade !!!

La potion magique des lutteurs ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les lutteurs habillés de leur traditionnelle tenue, culotte colorée, botte mongole, gilet sans devant, une légende dit qu’un jour, une femme serait venue se mesurer aux lutteurs et aurait emporté le tournoi. Depuis ce jour les lutteurs portent un gilet ouvert sur la poitrine et fermé dans le dos… se présentant en dansant, en se frappant la poitrine, avec les bras imitant le vol d’oiseaux (aigle). Ils combattent par série et par élimination directe, à chaque victoire d’un favori de grandes clameurs partent des tribunes.

lutteurs

 

DSC_6702

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En plein effort

Le vainqueur

Un lutteur en attente de sa ceinture de vainqueur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC_6748

La tradition vestimentaire au quotidien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des cavaliers arrivent par vagues encadrés par leurs entraineurs et policiers en gilets jaunes. Ces courses sont courues par tranche d’âge des chevaux sur des distances de 2 à 27 km sont très prisées en Mongolie.  Durant notre périple, nous assisterons plusieurs fois à des courses organisées en pleine nature, au milieu de nulle part, où arrivaient des cavaliers, des accompagnateurs en 4x4, en motos ou a cheval venant de je ne sais où. Nous quittons le stade vers les 18 h la fatigue et le manque de sommeil du voyage commençant à se faire sentir.

097

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais les yeux pleins de couleurs, d’images, de bruits et d’odeurs. Un diner rapide et léger, suivi d’un couché tôt, termineront cette première journée mongole. Demain une visite de la ville nous attend.

 

Réveil 8 h, après 12 h d’un sommeil réparateur. Le petit déjeuner servi dans une salle dont les dorures du plafond et ses luminaires feront sourire les garçons…

Une salle à manger... surprenante !

Petit déjeuner saucisses.

 Au petit déjeuner, aux boissons habituelles et accompagnements traditionnels,  s’ajouteront œufs et saucisses.
Vers 9 h Alenko et Mendee sont là pour nous accompagner pour une visite de la ville, le ciel est gris et il pleut.

Ce matin il pleut.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Direction le Musée national d’histoire mongole, riche de très belles expositions.

Des visiteurs Mongols en del.

Au cours de la visite un couple de visiteurs mongols, en del de fête, m’autorise, avec gentillesse, à les photographier

Des costumes traditionnels de dirigents mongols.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette visite est très intéressante, les photos sont autorisées à l’intérieur moyennant un petit droit, comme dans beaucoup d’autres lieux, bien pratiques et agréables.

142

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Tradition et modernité se côtoyent.

Trés attentif deux mondes cohabitent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

140

Yann et Axel, sont impressionnés et restent d’un calme un peu inhabituel.

Restaurant BD'S a Ulan Bator

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le déjeuner, direction un restaurant en libre service, le BD'S. Nous allons donner libre cours à notre curiosité. Les produits sont limités mais sympathiques et originaux, cuisinés devant le client.

Une soupe de mouton.

Divers bouillons de bœuf, mouton, des pâtes originales, des fricassées de viandes finement émincées, des petits morceaux de mouton bouilli avec des pommes de terre et choux, etc… cette cuisine n’est pas très élaborée, mais gouteuse et originale, elle sort de nos repères culinaires.

visite d'un monastère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand soleil brille à présent dans un beau ciel bleu. Nous partons visiter le monastère bouddhiste de Gandantegcchinlin (en mongol: андан тэгчинлин хийд), traduction « la grande place de la joie complète » plus connu sous le nom de monastère de Ganjan.

Statue géante d'un Bouddha

198

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’intérieur une immense statue du Bouddha debout, dans une pénombre très colorées.

 

Envahi par les pigeons..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’extérieur, l’enceinte est envahie de milliers de pigeons.

190

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une immense statue est en cours de réalisation, elle sera une des plus grande statue au monde.

167

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous regagnons notre hôtel pour un petit repos, avant d’aller voir un spectacle au Conservatoire national de musique et chants traditionnels Mongol. Nous partons vers 17 h en voiture vers ce théâtre à la façade rouge et blanche.

Conservatoire national de musique et chants traditionnel

Un accueil charmant d’hôtesses en tenue rouge et noire à galon doré.

 

230

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le spectacle auquel nous assistons est très diversifié, chants traditionnels, chants de gorge, instruments, contorsionnistes, ballets, orchestre symphonique national, etc…à l’intérieur les photos sont difficiles à assurer, acheter un DVD est préférable comme souvenir.

Nous partons ensuite vers un restaurant traditionnel où des bouillons de bœufs et de moutons sont servis, suivi des trois sortes de raviolis, les Khushuur frits, les Buuz en vapeur, et, présenté dans un seau de bois, le Boodog maintenu chaud avec les pierres chauffées qui ont servies à la cuisson de cette chèvre (ou mouton) Ces pierres chaudes, graisseuses que l’on doit se passer entre nous de main en main.

253

255

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

256

Chez les  Mongols cette coutume permet de garder la santé, la chaleur et la graisse animale supprimant la fatigue et augmentant la force. Nous buvons notre première bière mongole, une Kharkhorin brune, avec du corps, mais peu amère,  pour les garçons eau et jus de fruits ! un petit tour en centre ville, assez animé en cette soirée de Naadam, nous déclinons les concerts qui se produisent dans les différents quartiers, soyons raisonnable demain matin un réveil vers 7 h  est prévu. Un au revoir à Alenko qui n’était là que pour nous guider et nous accompagner dans  Ulan-Baator.

Se passer de main en main cette pierre chaude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Demain c'est le départ pour la Mongolie des grands espaces, et des familles d'éleveurs nomades qui vont nous recevoir durant notre séjour.  nous ferons connaissance de la guide interprète prévue pour notre séjour.

 

Nous avons rendez vous vers 8h, après un petit déjeuner, nous attendons dans notre chambre.  À l’heure prévu quelqu’un s’annonce à notre porte, c’est notre guide, une jeune femme souriante se présente : je suis Bayarmaa guide de votre séjour. Son français est fort correct, un brin de conversation pour les présentations, elle est en 3ème année de français à l’université, guide de Nomad Planet durant la saison. C’est bien pour les garçons quelqu’un de jeune.

Les garçons avec Bayarmaa et Mendee, prêt pour le départ.

Bayarmaa et Mendee, sur qui reposera la qualité de notre séjour, qui deviendront de véritables Amis. Mendee l’accompagnateur chauffeur nous rejoint pour nous aider à descendre les bagages qui sont chargés dans le 4x4, un Toyota Land Cruiser VX, 8 cylindres, 280 cv, très récent, 2 roues de secours, table, chaises pliantes, quelques réserves alimentaires pour pique-nique, et des bouteilles d’eau. Je ne peux que féliciter l’organisation de ces deux jours passés dans la capitale où tout y a été prévu, réservé, payé par Nomad Planet. Je n’ai pas eu un centime d’imprévu, excepté des petits achats personnels volontaires.

la sortie de Ulan Bator sous la pluie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les petites maisons des mongols sédentarisés.

Direction le Parc naturel de Gorkhi-Terelg où nous attend la 1ère famille. Nous quittons la capitale sous un ciel très gris et pluvieux. La banlieue est morcelée d’enclos sur lesquels de petites maisons aux couleurs vives, juxtaposent une yourte traditionnelle.

 La capitale a connu une explosion démographique il y a quelque temps due à des hivers extrêmement rudes. Le dernier l’hiver 2010 où quelques 5 millions de têtes de bétail ont péries, après des semaines de neige, des températures à moins 40° Celsius conduisant les Nations Unies à lancer un programme d’aide aux éleveurs nomades pour aider quelques 60 000 éleveurs, à nettoyer et bruler les carcasses des animaux avant l’arrivée du printemps.
Un tiers de la population est nomades et dépendent entièrement de leurs troupeaux de vaches, yacks, moutons, chèvres ou chevaux pour survivre. Le bétail est la base de la subsistance de beaucoup de mongols, beaucoup d’habitants ayant perdu ainsi, toute source de revenus et d’alimentation, situation qui avait conduit de nombreux habitants à abandonner leur vie nomade pour partir en ville, se sédentariser pour rechercher du travail. Cet hiver ayant été précédé, en 2001, d’un hiver très rigoureux également. En effet il existe en Mongolie un mot « Dzud ou Zud » désignant un hiver particulièrement enneigé ou le bétail est incapable de trouver sa nourriture. Les habitants font une différence entre dzud blanc, hiver très froid avec d’importantes chutes de neige, le dzud noir causé par une pénurie de nourriture en été et un hiver froid, et le dzud de fer où des pluies verglaçantes rendent le pâturage difficile. Cette petite explication étant rendue nécessaire pour mieux comprendre les familles chez qui nous allions nous rendre.

un rayon dans un market

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A bord l’ambiance est amicale et détendue, Mendee parle en mongol que traduit Bayarmaa, et inversement. Bayarmaa fait quelques achats dans un market. Par curiosité je vois une huile à 3 200 ŧ (1.60€) et une huile d’olive française à 13 000 ŧ (6.70€).

Petit à petit les paysages attendus se dessinent, le soleil faisant son apparition dans un ciel d’un bleu profond, il n’est pas rare de voir les quatre saisons en une journée ici !

041

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

051

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre première étape sera la gigantesque statue équestre de Gengis Khan. Située dans une vallée à 60 km de UB, c’est la plus grande statue équestre au monde, d’une hauteur de 40 mètres, faite en acier inoxydable, à proximité de la rivière Tuul. Cette statue a été érigée sur les lieus où Gengis Khan aurait trouvé un fouet d’or…édifice qui vaut vraiment une visite, il n’y a pas beaucoup de monde, l’accès en haut de la statue aisé par un ascenseur. D’en haut la vue est magnifique.

Statue équestre de Gengis Khan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’en haut la vue est magnifique.

 

 

Publicité
Commentaires
O
vous avez faites un bon voyage en Mongolie, je suis sur que vous avez découvert plein de choses. je vous souhaite bonne continuation pour la suite. <br /> <br /> <br /> <br /> cordialement <br /> <br /> <br /> <br /> Orkhon
B
Bonjour, <br /> <br /> J'ai beaucoup aimé lire votre "petit" Carnet de Voyage à mon pays natal! Surtout que les touristes venant en Mongolie ne rencontrent point les occasions comme celle de vôtre pour vivre une vraie vie des nomades. <br /> <br /> Je vous remercie pour toutes ces explications détaillées, accompagnées de leurs photos car j'ai pu en profiter pour montrer et expliquer certaines choses et les informations concernant notre culture que je n'ai jamais réussi à expliquer moi même, due à ma manque de connaissance en français.<br /> <br /> Bola.K
Le blog de GR
Publicité
Publicité