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Le blog de GR
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25 mars 2014

Voyage en Mongolie: Carnet de voyage d'un grand père et ses deux petits enfants

Photos et textes protégés par Copyright © - Tous droits réservés – All rights reserved –
Tous les éléments de ce blog sont la propriété exclusive de Georges Rousset  Pierredelune,  sauf mention contraire explicite. Toute reproduction totale ou partielle, de texte ou photos, est interdite sans autorisation écrite de son propriétaire.       Si vous trouvez ces textes ou photos intéressants, d’avance, un grand merci de mettre un lien vers mon blog.

CARNET DE VOYAGE D’UN GRAND PERE
ET SES DEUX PETITS ENFANTS EN MONGOLIE suite...

Notre première étape sera la gigantesque statue équestre de Gengis Khan. Située dans une vallée à 60 km de UB, c’est la plus grande statue équestre au monde, d’une hauteur de 40 mètres, faite en acier inoxydable, à proximité de la rivière Tuul. Cette statue a été érigée sur les lieus où Gengis Khan aurait trouvé un fouet d’or…édifice qui vaut vraiment une visite, il n’y a pas beaucoup de monde, l’accès en haut de la statue aisé par un ascenseur. D’en haut la vue est magnifique.

Statue monumentale de Gengis Khan

Au rez de chaussée, un musée depuis l’âge de bronze présente de belles collections.  Quand aux boutiques habituelles de souvenirs en tout genre, elles ne vous gêneront pas, il y en a que deux situées à l’intérieur du socle supportant la statue… 

Au sommet de la statue

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au sommet de la statue

Nous reprenons la route, nous dirons plutôt la piste, chaotique, car depuis un grand moment il n’y a plus de route asphaltée.

Devant nous des pistes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est au milieu de grandes prairies bordées de forêts que nous nous arrêtons pour le déjeuner, l’air est vif, mais le soleil est chaud.  Le repas froid constitué de pâtes, viande cuite dans un bouillon avec pommes de terre et oignons, un pain de mie à mie serrée, et de l’eau en bouteille.

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Simple, mais au milieu de ce paysage cela a une toute autre saveur. On bavarde, on gagne en confiance et en connaissance réciproque. La pose terminée la piste chaotique continue, croisant de ci de là un troupeau de chevaux, de yacks en pâture, longeant des paysages merveilleux à perte de vue, marqué de temps à autres, de quelques taches blanches constituées par quelques yourtes.

Des chevaux conduits vers une vente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons à l’entrée du parc de Gorkhi-Terelj, un petit village constitué de maisons très colorées, une ou deux boutiques d’alimentation, nous prenons quelques provisions demandées par la famille qui nous reçoit, leur évitant ainsi, un long déplacement depuis leur campement.

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 Par respect des coutumes, nous faisons trois fois le tour de cet ovoo, en lançant une pierre à chaque tour, notre surprise est grande d'apercevoir également des billets de monnaie laissés en offrante au milieu des pierres. La piste, ou les pistes s’avancent dans cette magnifique vallée, je suis surpris, de voir comment Mendee peut trouver son chemin, aucune indication, des pistes à perte de vue, sa conduite est souple, précise, évitant tout chaos inutiles, choisissant le côté le plus roulant. Son véhicule à une conduite à droite comme la quasi-totalité des véhicules, mais la circulation s’effectue à droite !!! Ici le 4x4 est roi.

Village de Gorkhi-Terelj

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La circulation laisse toujours des surprises. Les animaux sont beaucoup plus nombreux que les quelques rares vehicules qui nous pouvons croiser.

Passage du Gué impossible trop d'eau pour traverser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Nous arrivons devant une rivière dont le passage à gué est obligé. Deux ou trois 4x4 occupés par des mongols sont à l’arrêt. Discussions entre chauffeurs,  Bayarmaa nous annonce qu’il y a trop d’eau pour passer à gué, cela est dû à des pluies récentes.Mendee téléphone à la famille qui doit nous recevoir, pour qu’elle vienne nous chercher de l’autre côté de la rivière, on traversera celle-ci sur une petite passerelle en bois.

La passerelle qui nous permettra de franchir cette rivière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et oui, en Mongolie le réseau téléphonique fonctionne de partout, même au milieu de rien, moi qui dois me mettre sur mon balcon pour avoir un peu de réseau à 25 km de Montpellier ! Le 4x4 est déchargé, nous traversons la rivière avec tous nos sacs. Sur l'autre rive des cavaliers attendent, tradition et modernité.

jeune cavalier, les mongols naissent à cheval !!!

 

La moto ne remplacera jamais le cheval ici.

 

 

 

Modernité ...

 

 

 

 

 

 

Une petite attente, voilà qu’une charrette tirée par un vaillant bœuf arrive. 

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Nos bagages chargés, direction la famille qui nous reçoit. C’est avec cet équipage que nous rejoindrons,  une bonne heure plus tard, notre famille, non sans avoir subi une soudaine averse.

La marche à pied voilà qui change.

 

 

Une bonne marche à pied...

Sur le char.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se faire transporté sur un char à boeuf voilà qui n'est pas commun pour nous !! mais bien agréable.

Traversée d'un gué sans se mouiller les pieds.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les changements de temps sont soudain, ici, voilà une bonne averse qui nous surprend en chemin, Bayarmaa traversera ce gué sans se mouiller... les pieds !!!

Une bonne flambée bienvenu pour nous sécher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mendee, notre chaffeur retournera à UB. Prenant possession de notre yourte, notre hôtesse nous allume un bon feu dans le fourneau à bois disposé au centre de la yourte. Que c’est bon cette chaleur soudaine. Nous faisons connaissance de la famille Khachaa.

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Notre première yourte.

 

Le lieu de vie de notre famille d'éleveurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le campement de la famille Khachaa est constitué de 3 gers et d’une cabane en bois. 2 yourtes sont pour la famille, la troisième pour nous. Dans la cabane servant de lieu de vie, sont préparé l’airag, les fromages, les repas, un grand lit sert de lieu de repos, une petite télévision est posée en hauteur sur une étagère, divers ustensiles et bassines, un petit évier en inox sans eau courante, alimenté en eau par un genre d’entonnoir. Pour l’eau, seule une petite source à 300/400 mètres de là alimente le camp, une antenne parabolique pour la télé, un panneau  solaire voltaïque fourni du 12 volt alimentant une ampoule basse consommation, c’est sur cette seule alimentation que je pourrai brancher ma mini imprimante et faire une séance photos sur le petit ordinateur portable qui me sert également pour mes sauvegardes ainsi qu’un disque dur  extérieur, pour les photos prisent dans la journée.

Préparation du repas.

Oyunaa préparant le repas pour le soir.

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Khadaa et sa petite fille Goyo, un père trés attentif.

Traite des juments

Traite des vaches

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dehors le travail ne manque pas.Ce campement est situé au milieu de magnifiques pâturages où paissent vaches, yacks, chevaux, chèvres et quelques moutons. Le bétail est nombreux. Pour le confort : l’eau de la source que nous allons chercher, la « cabane au fond du jardin » pour les toilettes… et cette immensité rien que pour nous. La famille Khachaa est d’une grande gentillesse,  le chef de famille est jeune.Très actif malgré un handicap d’une jambe c’est un excellent cavalier, son épouse et ses deux enfants sont adorables, frères et belles sœurs ainsi que leurs jeunes enfants constituent le restant de la famille.

qui défie qui ?

quel plaisir ce jeu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Loin de la play station et des jouets modernes, mais quelle joie!

apprentissage déjà.

La charge de travail ne manque pas, traite des vaches et des yacks (dry) deux fois par jour, celle des juments toutes les deux ou trois heures, rassembler les troupeaux, couper du bois pour le feu, préparation des différents laits, brassage du lait de jument fermenté, préparation des repas, fabrication des pâtes principal aliment, abattage de brebis ou chèvre pour la viande du quotidien, etc…

Préparation des Khushuur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Préparation des Khushuur, beignets à la viande et frits, qui consisteront le diner du soir, avec du thé salé au lait, du yaourt maison, en buvant de l'airag (lait de jument fermenté)

 Les Khushuur, sorte de beignets à la viande et frits.

 

 

Plat de Khushuur tenu au chaud par une grande galette.

 

 

 

 

 

 

 

les enfants au repas du soir

 

Les enfants de la famille au cours du repas du soir.

 

 

 

 

 

 

 

Le même repas pour nous autres. Ici on ne passe pas "à table".

le diner en famille.

 

 Assis sur des petits tabourets ou sur le bord d’un lit, ici les lits servent de sièges dans la journée, nous buvons avec un peu d’hésitation notre premier airag. Ce lait de jument fermenté, boisson peu alcoolisée, fait penser à de la bière, en plus acide, c’est rafraichissant, les garçons goutent également trouvant cela plaisant. Toutefois nous gouttons très raisonnablement de peur des effets secondaires que pourrait avoir sur nous, cette boisson !!!

 

 

Nous ne passons pas vraiment à table, sur la traditionnelle table basse, sont disposé dans un bol des morceaux de fromages secs, une timbale de thé au lait salé, une grande bassine de raviolis frits couverte d’une grande galette de pâte frite pour les tenir au chaud. Les cinq enfants sont assis sur un lit, on leur distribue des Khushuur pour leur repas du soir. Nous sommes invités à nous servir également. Ces khushuur chauds sont délicieux, croustillants et nourrissant, constitueront pour tout le monde le repas, accompagné de thé noir au lait. Quelques bonbons offerts à même le sac serviront de douceurs. Je mis à profit que nous soyons tous réunis, pour offrir quelques souvenirs et faire une petite séance photo, afin de faire connaître notre famille à nos hôtes, eux-mêmes nous présentant, par la suite, leur album de famille. Malgré une difficulté de communiquer directement, les sourires, des questions et réponses traduites par Bayarmaa, une ambiance chaleureuse est présente, les garçons s’amusent avec les enfants, cette première vraie soirée mongole fut une suite de découvertes, enchantement, un dépaysement complet pour nous, trés loin de notre vision quotidienne.

Le soleil se couche sur notre camp.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous regagnons notre ger à la nuit tombante. A l’intérieur, nos lampes frontales nous donneront la lumière nécessaire pour faire un dernier bavardage sur notre journée, essayer de digérer cette journée que nous venons de vivre trés éloignée de nos repaires. Nous allons passer notre première nuit sous la yourte.

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